Football : un duel musclé pour les Rafettes à Calais ce dimanche

« Sur le papier, le tirage nous est favorable mais il ne faut pas s’y fier. En huitièmes de finale, les équipes qualifiées ne le sont pas pour rien », souligne Mathieu Rufié, l’entraîneur sang et or. Cet après-midi (14 h 30), les Rafettes (Division 2) rencontrent le Grand Calais Pascal (Régional 1) en coupe de France, sur la pelouse du stade de l’Épopée. La formation pas-de-calaisienne est, avec Monaco, la plus petite équipe encore en lice dans la compétition. Elles sont au troisième niveau, soit un en dessous des Ruthénoises.
L’écart peut paraître significatif entre les deux équipes, mais chacune risque de donner du mal à l’autre. Après leur victoire face à Albi dimanche dernier (4-1) et les cinq d’affilée qui lui ont précédé, les Rafettes sont « dans une bonne dynamique, et le but est de le rester », assure le technicien.

Et les leaders de D2 vont se trouver face à une équipe amatrice de victoires. Car les Calaisiennes n’ont pas concédé une seule défaite de la saison. L’unique match qu’elles ont perdu remonte au 28 août, lors d’un amical contre Lille (D2). Les joueuses du Nord sont deuxièmes de leur championnat avec trois matches en retard, et sont invaincues. Autant dire que ce 8e de finale peut réserver des surprises. 

« C’est une équipe solide avec une opposition rude, c’est idéal pour préparer Yzeure », précise Rufié. Le déplacement dans l’Allier est le prochain duel du championnat pour les sang et or, le 6 février. L’échéance est importante car les Yzeuriennes, deuxièmes au classement avec un match de retard et quatre points derrière Rodez, sont des concurrentes directes pour la montée. « Ce serait bien de passer en quart, mais là, je n’y pense même pas, reconnaît l’entraîneur, je vois surtout ce match comme une bonne préparation pour celui de dimanche prochain. »

Les Ruthénoises sont montées dans le Nord avec un groupe presque complet. Seules Flavie Grocq et Louise Sid, blessées, ainsi que Zoé Stievenart, qui récupère d’une contamination au Covid, ne sont pas du voyage.