Tibz en concert ce jeudi à La Baleine à Onet-le-Château : "Je veux en faire un moment de fête"

Tibz, vous êtes donc de retour en Province !

Oui, mais ça reste un petit peu loin de la maison quand même. Du Périgord que j'aime. Du coup, je suis souvent dans le train, entre Paris et le Périgord. C'est là que je réfléchis (sourire) 

Quitter sa terre natale, comme un arrachement, c'est le thème de votre dernier album

Oui, mais depuis tout le temps, je rêve de ce que je fais. Et aujourd'hui, j'aime autant Paris que je la déteste. Tout en restant tellement attaché à ma terre. 

Vous parlez beaucoup aux jeunes dans votre album, avec beaucoup de bienveillance

En fait, j'ai deux frères, et souvent, quand j'écris c'est comme si je leur parlais à eux. De mon monde. J'ai envie de dire que la vie est belle, qu'il faut en profiter, la croquer à pleines dents

C'est le message que vous faites passer également dans vos concerts 

Les concerts, je veux en faire un moment bienveillant, de fêtes. Je veux que les gens passent un moment agréable, qu'ils soient touchés et heureux. Je ne suis pas un superhéros de l'amour, mais c'est moment-là, cela ne doit être que du bonheur. Après, tout cela me ressemble. Il n'y a pas Tibz d'un côté et Thibault de l'autre. 

Le partage semble quelque chose auquel vous êtes attaché, via notamment les duos

C'est comme être à table avec des amis, j'ai besoin de cela ! Jérémy Frerot, Sylvain Duthu ou Joyce Jonhatan, sont des gens avec qui j'ai beaucoup aimé travailler. Ils sont solaires

Les jeunes justement, ils manquent un peu de ce côté "solaire" selon vous ?

Je ne pense pas forcément, mais j'ai envie de leur dire qu'il est temps de faire les choses, pour ne pas regretter après de ne pas les avoir faites. On leur offre moins de perspectives. Je leur dis de garder confiance. Dès qu'ils allument les écrans, c'est la guerre, les conflits, pas grand-chose de joyeux 

Vous, jeune, vous avez cru en vous...

J'ai toujours voulu faire ce que je fais aujourd'hui. J'ai beaucoup travaillé pour en arriver là où j'en suis. Je ne me suis pas trop posé de questions. J'ai foncé. Parfois c'est difficile. Mais j'ai la chance de bénéficier d'un entourage formidable, avec qui je travaille. Mais il ne faut rien lâcher. 

Jeudi 10 février, 20 h 30, à La Baleine, à Onet-le-Château.
Tarifs : de 12 à 25 euros.

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