Le Smic va augmenter de 2,65 % au 1er mai

  • De mai 2021 à mai 2022, le Smic aura augmenté de 72 euros net, pour s’établir à 1302,64 € pour un temps plein.
    De mai 2021 à mai 2022, le Smic aura augmenté de 72 euros net, pour s’établir à 1302,64 € pour un temps plein. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Officialisé vendredi 15 avril. Le Smic augmentera automatiquement de 2,65 % le 1er mai. Pour un temps plein, le Smic mensuel s’établira à 1 645,58 € brut. En net, il passera de 1 269 à 1 302,64 €.

Le Smic augmentera automatiquement le 1er mai de 2,65 % du fait de la forte inflation enregistrée depuis novembre, a annoncé vendredi 15 avril le ministère du Travail à l’AFP.

1 302,64 € net pour un temps plein

Pour un temps plein, le Smic mensuel s’établira à 1 645,58 € brut. En net, il passera de 1 269 à 1 302,64 €. Le Smic horaire brut passera de 10,57 à 10,85 €.

En France, le pouvoir d’achat des travailleurs au Smic est protégé par un dispositif de revalorisation automatique inscrit dans la loi, qui assure que le salaire minimum progresse au moins aussi vite que l’inflation touchant les ménages ayant les revenus les plus faibles.

Selon les résultats définitifs de l’indice des prix à la consommation au mois de mars publiés par l’Insee vendredi, l’inflation hors tabac entre novembre 2021 et mars 2022 s’établit à 2,65% pour les 20% des ménages ayant les revenus les plus modestes.

En janvier, le Smic avait augmenté de 0,9% après une hausse exceptionnelle de 2,2% en octobre, déjà due à l’inflation.

Sur un an (de mai 2021 à mai 2022), le Smic aura augmenté de 5,9%, soit 72 € net.

L’inflation a atteint 4,5% sur un an en mars, un niveau inédit depuis les années 1980, selon l’Insee qui confirme ce vendredi sa première estimation publiée fin mars. Après 3,6% en février, la hausse de l’indice des prix à la consommation s’est établie à 4,5% en mars. Selon les résultats définitifs de l’Institut national des statistiques, l’inflation hors tabac entre novembre 2021 et mars 2022 s’établit à 2,65% pour les 20% des ménages ayant les revenus les plus modestes.

Comme ces derniers mois, cette nouvelle accélération de l’inflation s’explique par la hausse des prix de l’énergie, qui ont encore progressé de 29,2% en mars, après +21,1% en février. Ils sont notamment tirés par les produits pétroliers (+43,5%), conséquence des tensions sur les marchés depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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