Un Met Gala royal placé sous le signe de l'opulence

  • Barbie Ferreira en Jonathan Simkhai. Barbie Ferreira en Jonathan Simkhai.
    Barbie Ferreira en Jonathan Simkhai. ANGELA WEISS / AFP
  • Blake Lively en Versace.
    Blake Lively en Versace. ANGELA WEISS / AFP
  • Kim Kardashian dans une robe portée en 1962 par Marilyn Monroe.
    Kim Kardashian dans une robe portée en 1962 par Marilyn Monroe. ANGELA WEISS / AFP
  • Cardi B en Atelier Versace. Cardi B en Atelier Versace.
    Cardi B en Atelier Versace. ANGELA WEISS / AFP
  • Billie Eilish en Gucci. Billie Eilish en Gucci.
    Billie Eilish en Gucci. ANGELA WEISS / AFP
  • Kylie Jenner en Off-White.
    Kylie Jenner en Off-White. ANGELA WEISS / AFP
  • Lizzo en Thom Browne.
    Lizzo en Thom Browne. ANGELA WEISS / AFP
  • Megan Thee Stallion en Moschino.
    Megan Thee Stallion en Moschino. ANGELA WEISS / AFP
  • Gemma Chan en Louis Vuitton.
    Gemma Chan en Louis Vuitton. ANGELA WEISS / AFP
  • Kaia Gerber en Alexander McQueen. Kaia Gerber en Alexander McQueen.
    Kaia Gerber en Alexander McQueen. ANGELA WEISS / AFP
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Waouh ! Très attendue, cette édition du Met Gala en a mis plein la vue, et pour cause… Les convives devaient plancher sur le thème "Gilded Glamour", pour marquer le coup d'envoi de la nouvelle exposition "In America: An Anthology of Fashion" au Metropolitan Museum of Art. Résultat, le tapis rouge a tout simplement été royal, dominé par l'or, les broderies, les volumes, et les accessoires scintillants. Difficile de faire plus glam'.

On s'attendait à un tapis rouge grandiloquent, marqué par des volumes, des matières nobles, et des ornements en tout genre, mais cette nouvelle cérémonie du MET Gala a largement dépassé les attentes d'un public qui s'en est donné à coeur joie sur les réseaux sociaux, commentant chaque tenue avec admiration - ou raillerie. Qu'on aime ou qu'on déteste, cette nouvelle édition aura incontestablement marqué les esprits par son opulence, et son vestiaire presque royal, fait de capes, de tulle, de traînes, de scintillances, d'or, et de couronnes.

Blake Lively, reine de la soirée

La quasi totalité des convives est - pour une fois - parvenue à répondre au code vestimentaire de la soirée - "Gilded Glamour and White Tie", faisant référence à l'âge d'or américain de la fin du XIXe siècle qui a suivi la guerre de Sécession. L'objectif ? En mettre plein la vue. Et si le défi a globalement été relevé haut la main, une personnalité s'est nettement démarquée : Blake Lively, co-présidente du gala, qui a clairement fait sensation sur le tapis rouge. L'ex-star de "Gossip Girl", qui a l'habitude de briller au Met Gala, a éclipsé les invités les plus prestigieux de la soirée. En toute simplicité… Enfin presque.

L'actrice a déboulé dans une époustouflante robe colonne en tulle Versace, brodée de cristal, de cuir métallique, de paillettes et de duchesse en feuille de cuivre à trois tons, célébrant l'art et l'architecture new-yorkais, comme l'a souligné la maison italienne. Déjà pas mal pour une 'simple' robe. Mais la particularité de cette création réside dans le nœud surdimensionné que Blake Lively portait à la taille. Sur les marches du Metropolitan Museum of Art, celui-ci a été soigneusement défait pour dévoiler un second look vert-de-gris, évoquant cette fois la métamorphose de la Statue de la Liberté passant du bronze au vert oxydé. Le tout agrémenté de détails rappelant tour à tour la gare de Grand Central Terminal et l'Empire State Building. Spectaculaire.

L'opulence, mot d'ordre de la soirée

Le thème "Gilded Glamour" ne pouvait que sonner comme une ode à l'opulence, bien éloignée de la période morose induite par la pandémie de Covid-19. Après deux éditions annulées, puis reportées, les célébrités n'ont pas hésité à en mettre plein la vue, chacune à leur façon, tranchant avec les tenues, certes extravagantes mais plus cocooning de l'édition passée. Barbie Ferreira a misé sur une profusion de perles dans une robe signée Jonathan Simkhai, quand une foule de convives a joué la carte - facile mais efficace - de l'or et de l'argent, de Khloé Kardashian à Cardi B en passant par Addison Rae, Megan Thee Stallion, Sabrina Carpenter, Kaia Gerber, ou encore Camila Mendes.

Nombreuses sont également les célébrités qui ont succombé aux micro-tendances insufflées par la série "La Chronique des Bridgerton", version moderne, qui dépeint la haute société londonienne lors de la Régence anglaise, au début du XIXe siècle. Corsets et gants longs étaient donc de la partie, tout comme les capes et jupes imposantes. Des détails validés par Kendall Jenner, Laura Harrier, Lizzo, Nicki Minaj (version très très moderne), Gwen Stefani, SZA, Billie Eilish, ou Gemma Chan.

Kylie Jenner en casquette, Kim K. en Marilyn Monroe

Au Met Gala, il y a également celles qui jouent la carte de la discrétion, s'adaptant au code vestimentaire sans réellement oser. Cela a été le cas de Karlie Kloss, Lori Harvey, Vanessa Hudgens, ou Joan Smalls, qui ont proposé des robes fluides ou près du corps, optant pour du noir, avec de la dentelle, de la transparence, ou du cut-out. Sublimes, mais pas en adéquation avec l'opulence voulue par cette édition.

Et puis il y a également celles qui se distinguent par leur originalité, prenant au contraire le risque de s'attirer les foudres - et les moqueries - du grand public. Kylie Jenner n'y a pas échappé, ne correspondant visiblement pas aux attentes des internautes. Il est vrai que la jeune femme s'est exhibée dans une imposante robe blanche, composée d'un bustier fait main et d'une jupe à volants en organza, accessoirisée avec une casquette - portée à l'envers - type voilette. Eloignée du thème ? Chacun jugera, mais, non contente d'oser l'association luxe et streetwear sur le tapis rouge le plus prestigieux de la planète, Kylie Jenner a surtout souhaité rendre hommage à Virgil Abloh dans une robe bien évidemment signée Off-White.

"Virgil et moi étions censés aller au Met Gala ensemble avant qu'il ne soit reporté en 2020. Célébrer Virgil ce soir et son incroyable héritage signifie vraiment beaucoup pour moi. Je suis humble de porter cette robe et d'honorer mon bel ami talentueux. Nous te sentons ce soir Virgil et nous t'aimons pour toujours", a simplement écrit la business woman sur son compte Instagram.

De son côté, Kim Kardashian, toujours très attendue, n'était pas dans le thème non plus, arborant une robe des années 1960 - et non de la fin du XIXe siècle - mais, comme souvent, elle a mis le paquet. L'ex-star de téléréalité a - en toute simplicité - jeté son dévolu sur la robe que Marilyn Monroe portait en 1962 pour chanter "Happy Birthday" au président John F. Kennedy. Un modèle cultissime qui a bien évidemment fait son 'petit' effet.

Le triomphe de Thom Browne chez les hommes

Si la chanteuse Lizzo a brillé dans une tenue spectaculaire signée Thom Browne, le styliste américain peut se targuer d'avoir fait l'unanimité chez les hommes, qui se sont succédé sur le tapis rouge dans des tenues aussi chic que singulières - et souvent non genrées - issues des collections de la maison. Travis Barker, Oscar Isaac, Gunna, Yahya Abdul-Mateen II, Jordan Roth, Adrien Brody, et Russell Westbrook comptent parmi ceux qui ont fait confiance au créateur.

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