Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. Aveyron : le festival en vallée d'Olt ouvre ce mardi avec un "coup de foudre amical et musical"

  • Jan Orawiec, violoniste et professeur au conservatoire à Paris.
    Jan Orawiec, violoniste et professeur au conservatoire à Paris.
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Olivier Courtil

Le festival en vallée d’Olt s’ouvre ce mardi soir. Entretien avec Jan Orawiec, violoniste virtuose dont c’est la troisième participation.

L’édition précédente, suite à la pandémie, avait amené un nouveau public au festival en vallée d’Olt. Un public qui fut conquis par la qualité de la programmation dans un cadre bucolique et atypique pour de la musique de chambre. Jan Orawiec, lauréat de plusieurs compétitions nationales et internationales, poursuit une carrière internationale de violoniste soliste et de musicien de chambre le conduisant au Royal Albert Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, Tokyo International Forum, grand théâtre de Provence, la Philharmonie de Paris, au théâtre des Champs-Élysées ou encore au théâtre du Châtelet à Paris. Il explique sa joie de revenir jouer au festival de Saint-Geniez.

Comment vous êtes-vous retrouvé à ce festival ?

C’est la troisième fois que je viens. Céline Nessi, directrice artistique du festival, qui a un grand talent, m’a contacté. J’ai eu un coup de foudre amical et musical lors du festival qui permet de partager des rencontres qui ont du sens. C’est précieux en ces temps difficiles au vu de l’actualité. Céline sait fédérer et le festival offre des petits bijoux. On joue tous dans des grands orchestres toute l’année, ici, c’est plus intime et cela favorise l’échange. On peut amener au public, très à l’écoute, de la qualité grâce à une programmation étonnante et surprenante. C’est une vraie fête de partage avec le public, les bénévoles, et les élèves qui viennent de toute la France.

Comment êtes-vous devenu musicien ?

Je suis Polonais, né dans une famille de musiciens. J’ai commencé à jouer à l’âge de six ans. J’accompagnais mon papa et j’ai été sensible à la sonorité du violon. J’ai eu la chance de rencontrer de grands professeurs dont l’un m’a dit : "Cet instrument se pose sur le cœur." Cela m’a touché.

Qu’attendez-vous de cette édition ?

Jouer la symphonie de Beethoven dans ces configurations sera magnifique. C’est un vrai festival avec des gens de grande qualité. J’ai eu des professeurs pédagogues et talentueux, c’est à mon tour de donner goût à la musique, à l’art en général, à la beauté. J’ai la chance d’exercer une passion, le but est de donner du bonheur aux autres.

Premier concert ce mardi soir à 20 h 30, en l’église de Saint-Geniez avec Mozart et Beethoven au programme.
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