Naucelle : comment faire disparaître les hôtels à volatiles sans pour autant tuer ses occupants

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  • Une approche pédagogiqued’équilibre et de biodiversité.
    Une approche pédagogiqued’équilibre et de biodiversité.
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Centre Presse Aveyron

Faire fuir les nuisibles sans pour autant les tuer, l’idée a séduit la municipalité car il faut trouver une solution face à l’accumulation des nuisances. Le principe est simple, chasser les pigeons et autres oiseaux sources de nuisances en les effarouchant avec JUNIOR, un rapace dressé.

Le but, explique Karine Clément, "est de faire comprendre aux autres volatiles qu’ils se trouvent sur un territoire de chasse où ils ne seront pas tranquilles pour se nourrir, dormir et nicher. Ils finissent par partir ailleurs. L’efficience de cette méthode réside dans la dispersion des pigeons".

Sans préjudice sur les espèces

Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour ne pas déplacer la population polluante, mais pour la disperser. La prédation est un moyen écologique durable sans préjudice majeur sur les espèces qui de plus n’a pas de contrainte limitative pour les riverains (bruits, odeurs, etc.). Cette méthode fait appel à une loi de la nature, la prédation : le danger est identifié par le pollueur, pas d’adaptation possible.

Elle ne produit pas de nuisances sonores, olfactives, visuelles. Ces interventions effectuées pendant les périodes de nidification, perturbent la reproduction des espèces et limitent leur développement.

Les actes d’effarouchement par les rapaces sont appréciés des riverains, car elle permet une approche pédagogique sur la notion d’équilibre de la biodiversité. Toutefois, cette méthode comme les autres (mise en place de pigeonniers…) ne peut être efficace que si toutes les ouvertures des maisons sont fermées pour empêcher la nidification. Un courrier de la mairie sera envoyé, en ce sens, à tous les propriétaires "d’hôtels à pigeons".

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