Basket-ball : un retour au niveau national qui implique des changements à Rodez

Rodez va enfin retrouver la Nationale 3 cette saison. Chose qui n’était plus arrivée depuis 2017. Le club a en effet connu quelques années de galères à la suite d’une liquidation judiciaire survenue cette année-là, alors que le club était en… N3. Un échelon qu’il aura donc mis cinq ans à atteindre de nouveau.

Mais cette fois, ça y est. Demain soir, sur le parquet de Castelnau, les hommes de Matija Sagadin entameront cette nouvelle saison placée sous le signe de l’espoir. L’espoir de faire bonne figure, mais surtout l’espoir d’être encore à ce niveau en septembre prochain. "On vise le maintien en N3 et le milieu de tableau. On devrait y arriver", estime le président, Xavier Alric.

Se donner les moyens d’exister

Avant que le club puisse envisager quoique ce soit d’autre de plus ambitieux dans les années à venir, il est d’abord important qu’il " se stabilise " dans ce championnat. Mais ce ne sera évidemment pas simple, car le RBA avance dans l’inconnu : "On ne sait pas ce que c’est la Nationale 3 et le niveau qu’il y aura dans notre poule (qui a changé cette année, NDLR). Après, il y aura de bonnes équipes, c’est sûr. On va voir sur les deux ou trois premiers matches ce que ça va donner".

Pour se donner une chance de bien figurer face aux meilleures écuries de la division, le RBA n’a eu d’autres choix que de restructurer le club à tous les étages. "On est en train de revoir nos façons de faire petit à petit", annonce Alric. Le passage de la Prénationale à la Nationale 3 induit forcément des changements sur son fonctionnement sportif : "On est passés de trois entraînements par semaine la saison passée, à cinq cette année, plus une ou deux séances de musculation." Grâce à cela, il estime que ses joueurs "seront en forme" pour plonger dans le grand bain dès demain.

Un budget en hausse

Mais la plus grosse évolution côté ruthénois se trouve sans aucun doute au niveau de son porte-feuille, puisque son budget devrait passer de "165 000 € l’an dernier, à environ 200 000 € de prévisionnel cette année", soit une augmentation de plus de 20 %. Il faut dire que Xavier Alric a dû anticiper des dépenses que son club n’avait pas eues depuis 2017 : "Les déplacements sont plus importants, et donc plus chers. Pareil pour les arbitres et les personnes à la table de marque, qui sont des professionnels et donc coûtent plus. On a dû chercher des partenaires".