Basket-ball : à l'heure du retour au niveau national de Rodez, son meneur Valentin Gélin estime avoir "les armes" pour se maintenir

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  • Après un passage à Rodez en 2014-2015, le natif de Vichy Valentin Gélin a resigné au RBA à l’été 2020.
    Après un passage à Rodez en 2014-2015, le natif de Vichy Valentin Gélin a resigné au RBA à l’été 2020. Archives CPA - Jean-Louis Bories
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À 30 ans, le meneur du Rodez basket Aveyron fait partie des cadres de l’équipe promue en Nationale 3 et qui lance sa campagne à domicile ce samedi soir (20 heures) face à Oullins. Il est confiant pour l’avenir mais prévient : prendre un bon départ est capital. Entretien.

Comment vous sentez-vous à quelques heures du grand retour de la Nationale 3 à l’Amphithéâtre de Rodez, ce samedi soir à l’occasion de la 2e journée qui vous oppose à Oullins ?

On est impatient surtout ! C’est toujours sympa de commencer une saison à domicile. Et puis on a hâte de voir ce qu’on peut faire à ce niveau-là. On a vu la semaine dernière qu’on n’était pas ridicule (à Castelnau-le-Lez lors de la 1re journée, revers 68-62 après avoir mené plus de la moitié du match, NDLR). Maintenant, il faut gagner et ce serait bien que cela commence ce samedi !

Vous qui avez connu les niveaux N1, N2, N3 ; sentez-vous le groupe actuel bâti pour pouvoir lutter pour son maintien cette saison ?

Oui, je pense qu’on a les armes pour. On l’a vu sur les matches de préparation, même si c’est à prendre avec des pincettes, et celui de la semaine dernière. Samedi dernier, on perd de 6 points contre une équipe qui a fini 3e l’année dernière. Après, on sait qu’une saison, ça ne tient à pas grand-chose. Entre une réussie car on gagne les premiers matches, on prend confiance et une délicate où on doute avec un enchaînement défavorable, parfois ça tient à un fil.

Donc, c’est très important de bien débuter ce samedi…

Oui, oui. Plus tôt on lancera notre saison, mieux ce sera.

Qu’est ce qui fera la différence selon vous cette année ? Sur quoi pourrez-vous vous appuyer ?

Déjà, sur le fait de bien se connaître. On a gardé, à quelque chose près, la même équipe et on y a ajouté deux joueurs. Et, en plus, il y en a un que la plupart des joueurs connaissent déjà par cœur (Pierre Frugère, de retour au RBA). Et puis sur la solidarité, le fait qu’on s’entend bien entre nous. Il faut que ce soit une force.

Sentez-vous, hors des parquets, l’engouement être au rendez-vous avec ce retour de Rodez au niveau national ?

Déjà vous m’interviewez, donc il y a un petit effet, oui (rires). Après, pas plus que ça non plus. On n’est pas à un niveau où on voit les drapeaux aux fenêtres et compagnie. Mais il y a quand même des petits signes qui montrent que oui, retrouver le niveau national, ça fait un peu parler.

Et au quotidien, en termes d’entraînement, d’intensité, vous avez senti le curseur s’élever ou finalement vous étiez presque déjà une équipe de N3 la saison dernière en Prénationale ?

On est dans la continuité. Dans les exigences de Matija (Sagadin, le coach), les habitudes d’entraînement de chacun. Après, par rapport au milieu de saison dernière, où on sentait qu’on était un peu facile, on est peut-être légèrement plus concentrés aux entraînements car on a moins de marge de manœuvre. En revanche, sur le travail de Matija, il va plus loin que la saison dernière, à la fois car le niveau a augmenté et que les moyens ne sont pas les mêmes. Toutes les équipes filment les matches par exemple, donc c’est plus facile de travailler dessus.

À Castelnau, vous avez longtemps été devant avant de baisser pavillon. C’est athlétiquement que ça a péché, par manque de rotations aussi ?

Pierre était absent et c’est un joueur majeur de l’équipe, donc oui, manque de rotations. Après, on a piqué les gars de Castelnau dans leur orgueil et on n’était pas forcément prêt à leur réaction en deuxième mi-temps. Ils sont revenus avec d’autres intentions, on n’était peut-être pas trop préparé à subir ça. Il faut qu’on se le garde en tête pour que ça nous serve de leçon.

Et de la part d’Oullins ce samedi, vous vous attendez à quoi ?

À une équipe jeune qui va mettre beaucoup d’intensité, beaucoup courir. On sait que c’est quasiment une équipe espoir de leur "une" qui évolue en N1. C’est talentueux. À nous de jouer avec nos armes pour contrer cela.

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