Tennis : un an après, Théo Gravouil repart de l’avant et remporte la finale du CNGT de Rodez

  • Un an après, Théo Gravouil repart de l’avant et remporte la finale du CNGT
    Un an après, Théo Gravouil repart de l’avant et remporte la finale du CNGT
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Mathis Fessard

Dimanche 16 octobre, la tricolore s'est imposée en finale de la compétition à Vabre, un an après avoir échoué à ce stade. 

L’affront est lavé, la défaite est oubliée, le titre est enfin gagné. Pour Théo Gravouil, qui s’était lourdement inclinée à ce stade du tournoi, 6-3 6-1, l’an passé face à Audrey Albie, la finale de dimanche 16 octobre ressemblait à une revanche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a obtenu réparation, puisqu’elle a infligé le même type de correction à son adversaire du jour, Léa Tholey.

Du moins, au niveau du tableau d’affichage (6-2 6-2). Parce que dans le jeu, cela n’avait pas grand-chose à voir. "Je trouve que le score ne reflète pas du tout le match. Ça a été tendu dès le début, a assuré la lauréate de la deuxième édition du CNGT de Rodez après la rencontre. J’ai quand même réussi à la breaker d’entrée, mais elle est vite revenue, et j’ai failli être menée 3-1, puis 4-1. Je m’en suis sortie et j’ai pris le match en main."

Tholey était émoussée

Malgré le score fleuve du premier set, qui s’est répété dans le second, Tholey n’a pas été ridicule. Hier matin, il lui a manqué de régularité, d’efficacité, mais surtout de lucidité sur certains coups. "Je pense qu’elle est un peu fatiguée de sa semaine ici. Ça a joué sur ce match", a reconnu Gravouil. Il faut dire qu’enchaîner trois matches en deux jours, quand on n’en avait pas fait un seul depuis deux mois (à cause de sa formation de monitrice de tennis qu’elle passe actuellement à Roland-Garros), ça use physiquement. "Il m’a manqué un peu de fraîcheur pour pouvoir espérer faire quelque chose. Je n’étais pas au top, donc forcément ça a été très dur. Mais Théo a très bien joué. Mon état n’enlève aucunement son mérite", a tenu à préciser, très sportivement, Léa Tholey.

En plus de ses combats face à Gravouil et la fatigue, la pensionnaire du club d’Eaubonne a également dû lutter contre la surface, qui n’est pas celle qu’elle affectionne le plus : " Théo est, elle, très à l’aise sur dur intérieur. Moi j’ai besoin de plus de temps d’adaptation. J’ai passé six mois sur terre battue, donc forcément, j’ai de mauvais réflexes sur dur. " Ce qui n’était évidemment pas le cas de Théo Gravouil, pour qui les conditions du central de Vabre s’adaptent parfaitement à son explosivité et à sa puissance. Et qui lui ont, en partie, permis de dérouler son tennis pour s’octroyer le titre ruthénois.

"Financièrement et humainement, c’était devenu beaucoup trop compliqué pour moi"

Pour Théo Gravouil, le tennis n’a pas toujours été qu’une partie de plaisir. D’abord active sur le circuit ITF, et présente parmi les meilleures jeunes tricolores, cette dernière a fini par se résigner, au vu de la difficulté de son activité : "J’ai préféré arrêter les ITF, car ça coûtait beaucoup trop cher. Le Covid-19 m’a mis au fond du trou. Et puis, c’est un circuit où on est tout le temps tout seul… Financièrement et humainement, c’était devenu beaucoup trop compliqué pour moi. Mon choix est définitif, je ne reviendrai pas en arrière." Gravouil préfère donc mettre toute son énergie sur les CNGT, lors desquels elle vise systématiquement la victoire finale, "sinon, ça ne sert à rien de venir sur le tournoi".
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