Covid-19 : le retour du masque dans les transports recommandé pour "freiner la croissance épidémique"

  • Le masque est préconisé dans les transports en commun et les lieux clos.
    Le masque est préconisé dans les transports en commun et les lieux clos. Illustration - Pixabay
Publié le

Le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires souhaite revoir le masque dans les transports en commun, mais sans obligation.

Dans un rapport publié ce lundi 24 octobre 2022, le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), qui a succédé au Conseil scientifique, le port généralisé du masque pourrait freiner la croissance de l'épidémique de l'ordre de 20 %, quand le port du masque en communauté est associé à une réduction de 14 % du risque infectieux. 

Alors que la 8e vague de Covid-19 continue de prendre de l'ampleur en France, le Comité sanitaire recommande de remettre le masque, principalement dans les transports, dans les clos mal aérés ou au contact des plus fragiles. "C’est en additionnant l’effet de plusieurs mesures (port du masque, gestes barrières, distanciation physique etc.), qui apporte chacune une petite réduction du risque d’infection, qu’on réussit à obtenir un impact important sur la dynamique de l’épidémie. Le port du masque a donc un rôle important à jouer dans ce type de stratégie « combinée ». Tout en citant l'Allemagne qui a déjà rendu obligatoire le masque dans les transports en commun et "qui songe à étendre la liste des lieux d'obligation".

A lire aussi : Vaccination : peut-on faire le vaccin contre le Covid-19 et la grippe en même temps ?

Pour limiter l'impact de la 8e vague, le Covars recommande également de continuer à se faire dépister. Les tests PCR, antigéniques et les auto-tests doivent rester "largement disponibles" afin de "permettre la poursuite de la surveillance épidémiologique et des variants".

La vaccination est aussi plus que préconisée, le Covars parlant de la nécessité d'une deuxième campagne de rappel du fait de la baisse d'efficacité du 1er rappel, principalement à cause du variant Omicron. "Si les vaccins permettent de réduire le risque de cas graves ou de décès, limiter la circulation du virus doit rester un objectif majeur tant pour éviter les contaminations, avec leurs risques de formes sévères ou longues, que pour éviter l’émergence de variants".

A lire aussi : Covid-19 : que sait-on de BQ.1.1, ce nouveau sous-variant d'Omicron ?

Le variant Cerbère pourrait tout accélérer

En cette fin octobre, le rebond pandémique en France et en Europe affecterait surtout les sujets âgés et "reste pour l'instant d'intensité modérée, avec une dynamique à surveiller", rapport le Covars. Omicron est présent partout, et ce sont ses variants qui se répandent sur le continent. 

Au-delà de l'Europe, on surveille très attentivement les variants BA.2.75 (aussi appelé Centaure) et BA.4.6, dont ce dernier représente 16% des virus séquencés en Amérique du Sud et 10% en Amérique du Nord. Il n'est pas impossible que ces sous-lignages apportent de nouvelles reprises épidémiques. De même que le variant BQ.1.1 (surnommé Cerbère) qui présente "une courbe d'augmentation significative" depuis début octobre.

A lire aussi : Covid-19 en Occitanie : "La circulation du virus a augmenté fortement", l'Aveyron a le taux d'incidence le plus élevé

Si "on pourrait être très proche du pic épidémique" et que les indicateurs hospitaliers devraient baisser dans les prochaines semaines, "ces signaux encourageants doivent être tempérés" à cause de "la croissance rapide du variant BQ.1.1 sur le territoire national".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?