Ramadan : comment gérer son alimentation ?

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    Ramadan : comment gérer son alimentation ?
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Destination Santé

Ce jeudi 23 mars débute le mois du ramadan. Une période marquée, pour les pratiquants, par une alternance entre abstinence alimentaire la journée et bien souvent excès nocturnes, la nourriture riche en sucres et en graisses étant souvent privilégiée. Pour éviter toute carence et les hypoglycémies diurnes, voici quelques conseils qui vous aideront à passer ce moment en toute sérénité.

Jeûner le jour, manger la nuit. Durant le Ramadan, les apports alimentaires augmentent de façon spectaculaire dans un laps de temps court. Il faut donc veiller à structurer les prises alimentaires autour de 3 repas et éviter de grignoter continuellement tout au long de la soirée. Un petit déjeuner pris très tôt, un déjeuner – à la rupture du jeûne- et un dîner dans la nuit sont idéaux. L’hydratation – eau, thé, café – doit être suffisante et régulière.

En pratique :

  • Pour rompre le jeûne – et avant même de manger- commencez par boire. Voilà qui aidera votre organisme à se réhydrater. Ensuite, ne surchargez pas votre estomac en voulant rattraper le retard. Débutez par exemple par une soupe et attendez une heure ou deux avant de faire un repas plus conséquent ;
  • Lors de ce repas, pensez aux vitamines et autres minéraux. Ainsi devra-t-il être composé de sucres lents (riz, pâtes, semoule…) pour l’énergie ; de viande, poisson, œuf, fromage ou lentilles pour les fibres. Sans oublier de vous hydrater en abondance, jusqu’à la reprise du jeûne ;
  • Pensez aussi aux fruits secs comme les dattes qui permettent de fournir de l’énergie tout au long de la journée ;
  • Ne succombez pas à la tentation de vous jeter sur les premières pâtisseries venues. Délicieuses certes, elles ne combleront pas votre faim et ne seront d’aucune aide pour tenir le cap ;
  • Enfin, évitez de consommer trop d’épices, d’aliments frits et/ou trop gras, trop sucrés, trop salés. Responsables d’irritations de l’estomac, ils peuvent entraîner des douleurs ou des ballonnements ;
  • Et bien entendu, ne présumez pas de vos forces. N’hésitez pas à rompre le jeûne si vous êtes victime d’un malaise. Le mieux reste encore d’en parler avec votre médecin.
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