Najac. Evans-Antraygues : la preuve par deux

  • Sharon Evans et Éric Antraygues, les retrouvailles d’un duo.
    Sharon Evans et Éric Antraygues, les retrouvailles d’un duo.
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Centre Presse

Une guitare, parfois deux. Une voix puissante, parfois soutenue d’un contre-chant. Des mots anglais résonnant avec force en terre d’Oc, en trottant dans les têtes avec l’envie de traverser la mémoire.

Le nouveau répertoire que le duo Sharon Evans-Eric Antraygues peaufine depuis de longues semaines dans le mini studio de Canabral ou à Sourbins en terre najacoise laisse entrapercevoir quelques frissons aux sexagénaires appuyés lorsque leurs tympans se régalent des réadaptations de quelques bons vieux classiques du rock allant de Prince à Morrison, en passant par quelques autres fleurons synonymes d’autant d’échappées belles musicales.

Et ça "souque" ferme sur les manches et toutes les cordes qu’elles soient vocales ou finger picking. Car le nouveau set doit être livré sur commande dans le nouvel antre musical du Pub le Saint-André, ce samedi 27 mai.

Toute la semaine, le duo prendra un rythme monacal ou presque pour faire filer droit le répertoire fort d’une grosse quinzaine de nouveautés adaptées musicalement par le guitariste, et quelques bonnes reprises de celui que Sharon balade depuis belle lurette entre Outre-Atlantique et Hexagone, même s’il n’est pas né sous son signe, avant de s’arrimer en Rouergue. Après avoir séjourné successivement en Angleterre, Népal et en Inde, elle s’est installée définitivement en France en 1983, puis en Najacois depuis une grosse dizaine d’années. Chanteuse, auteur/compositeur, musicienne professionnelle, elle compte plus de six disques à son actif et des collaborations multiples.

Depuis 2005, elle découvre les contes et s’investit passionnément dans la recherche des histoires, de leurs origines – les adapte tant par l’écriture que par la musique et le chant. Pur produit de l’éducation populaire, Éric Antraygues a fait de la guitare son mode de vie. En accompagnant des chanteurs comme Joan-Pau ou Vivoux d’abord, puis en formant différents groupes empreints de blues et de folk, avant de voler de ses propres ailes en modes Brassens et chanson française. Les retrouvailles des deux protagonistes marquent aussi un virage musical. Grâce à sa musique, elle a pu voyager, rencontrer des gens, écouter des histoires et écrire. Passer de troubadour à conteuse est devenu tout naturel.

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