Les Nord-Aveyronnais Alain et Laurent Roucous cultivent l’esprit de famille depuis cinquante-cinq ans

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L’Imprévu à Vitry-sur-Seine, une bonne adresse aux portes de Paris. L'Aveyronnais - Emmanuel Pons

L'Aveyronnais, Entraygues-sur-Truyère, Le Nayrac

Publié le 19/05/2023 à 11:01

Propos recueillis par Emmanuel Pons

À la tête de L’Imprévu, les cousins Alain et Laurent Roucous fêtent cette année les 55 ans du restaurant, fondé en 1968 par leurs grands-parents. Rendez-vous à Vitry-sur-Seine, le 25 mai, pour une journée qui se veut amicale et bon enfant, à l’image des hôtes des lieux. Avec le traditionnel saucisse aligot au menu et quelques bonnes bouteilles dégotées par Laurent, grand amateur de vin.

Un homme qui vous a marqué

Laurent : Mon grand-père Jean, avec lequel j’ai de très bons souvenirs des vacances, à la ferme au Nayrac.

Alain : Mon père Émile, qui m’a appris à travailler la terre. C’était quelqu’un de très cultivé.

Une femme qui vous a marqué

Laurent : Ma grand-mère Alexandrine, pour sa vitalité.

Alain : Ma mère Victoria qui m’a appris la cuisine. C’était une sacrée femme qui avait été classée première au certificat d’études en Aveyron. Et qui faisait encore du vélo à plus de 80 ans.

Un souvenir inoubliable

Laurent : Quand on tuait le cochon, à la ferme, à Noël.

Alain : Les veillées, quand j’étais petit, où on cassait les noix et où on triait les châtaignes, à Entraygues avec les voisins, comme le faisaient tous les Coustoubis.

Un lieu emblématique

Laurent : Crussac, où se trouve la maison familiale qui a été construite par mon arrière-grand-père.

Alain : Entraygues, mon village natal.

Un plat

Laurent : Les pascades avec une confiture de groseilles, de ma grand-mère.

Alain : La galantine de volaille que faisait ma mère

Une personne que vous admirez

Laurent : Monsieur Madeleine, gérant du mess [la cantine des officiers], à Khel, en Allemagne où j’ai fait mon service militaire durant une année. C’est lui qui m’a formé.

Alain : Il y en a trop pour toutes les citer.