La Castonétoise Ambre Serieys, une entrepreneure en série installée à Toulouse

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  • Ambre Serieys a ouvert son deuxième salon il y a 8 mois. Il est pensé comme un concept store, qui propose déjà un coin de vente ouvert aux créateurs toulousains, et qui a vocation à accueillir une bibliothèque, un coin café, un espace de travail partagé, entre autres.
    Ambre Serieys a ouvert son deuxième salon il y a 8 mois. Il est pensé comme un concept store, qui propose déjà un coin de vente ouvert aux créateurs toulousains, et qui a vocation à accueillir une bibliothèque, un coin café, un espace de travail partagé, entre autres. Reproduction L'Aveyronnais
Publié le
Lola Cros

Depuis son salon de coiffure toulousain, installé place Dupuy, face à la Halle aux Grains, la Castonétoise n’est pas à son coup d’essai.

Petite, ses parents lui disaient : "Fais ce qui te rend heureuse". De cette éducation, reçue d’une maman vendeuse et d’un papa magasinier, Ambre Serieys a gardé le goût du travail acharné. Ce qui la rend heureuse, elle ira le chercher à la hargne. Et son parcours, à 35 ans, illustre bien l’énergie qui la traverse.

Adolescente, elle rêvait d’être journaliste ou hôtesse de l’air. Elle ira jusqu’à tenter sa chance pour entrer chez Air France. C’est finalement la coiffure qui la rattrapera et lui permettra de rebondir. "Je coiffais tout le monde, dans ma salle de bains, depuis mes 14 ans", se souvient-elle aujourd’hui. Un CAP, un brevet professionnel, trois premières années à Toulouse et une expatriation à Barcelone plus tard, elle ouvre son premier salon en association, "Ambrence", dans la Ville rose. Elle avait 29 ans. Son goût d’entreprendre ne la quittera plus.

"Tu n’es pas là pour réfléchir"

"J’ai eu un déclic en réalisant que travailler pour soi, c’est accepter d’énormes responsabilités, mais c’est surtout la clé de la liberté, explique Ambre Serieys. Rien ne me frustrait plus que d’entendre de mes anciens patrons : "tu n’es pas là pour réfléchir". J’ai grandi en cultivant une grande liberté de m’exprimer, de créer, de faire quelque chose de mes mains. J’ai tout ça en commun avec mon frère, Gaëtan, qui est installé à son compte aussi comme peintre, en Aveyron."

Jeune trentenaire, elle est parvenue à faire de son nom une marque, dans le petit milieu de la coiffure toulousain. Une notoriété qu’elle doit, en partie, à sa présence remarquée sur les réseaux sociaux. "J’ai commencé à partager les travaux du premier salon, les coulisses de notre aventure entrepreneuriale, puis des conseils capillaires. C’était le bon moment car nous n’étions pas nombreux alors, les coiffeurs, à être présents sur Instagram." Depuis, des clientes font l’aller-retour depuis l’Aveyron pour se faire coiffer par Ambre Serieys, dans son nouveau salon, au nom emprunté à ses aïeules, "Marta Magdaleina" (pour Marthe et Madeleine). "C’est hyper touchant. Et les Aveyronnaises de Toulouse, aussi, sont nombreuses à venir !"

De défi en défi

Dans ses yeux pétillants, on lit la détermination. À y regarder de plus près, on devinerait presque les idées qui fusent dans son esprit. Son chemin, Ambre Serieys le trace à coups de nouveaux challenges. Parmi ceux qui se dessinent à l’horizon : l’envie de se tourner vers le coaching professionnel de confrères et consœurs. "Que ce soit pour le recrutement, l’animation des réseaux sociaux, les nouvelles techniques capillaires : des collègues me demandent déjà aujourd’hui beaucoup de conseils. J’ai envie de me former pour accompagner au mieux." Un projet, déjà sur les rails, qui s’inscrit dans l’élan de "Marta Magdaleina".

"J’ai réussi à créer un lieu comme j’en rêvais, qui soit tourné vers les autres, dans lequel on se sent bien, reprend-elle. Aujourd’hui, j’ai envie qu’il vive sans moi, que d’autres se l’approprient, viennent y travailler ou se rencontrer, un peu dans l’esprit des maisons de sororité qui existent aux États-Unis." Entre sa curiosité d’ailleurs et son attachement précieux à son "chez elle" aveyronnais, qui l’apaise et la rassure, Ambre Serieys rassasie ainsi sa soif d’équilibriste.

Contact : sur Instagram @MartaMagdaleina
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