Decazeville. Les chants traditionnels slaves à l’honneur

  • Valery Orlov, la voix de basse qui a résonné dans l’église Notre-Dame / MA
    Valery Orlov, la voix de basse qui a résonné dans l’église Notre-Dame / MA
Publié le
myriam albouy

Mercredi 19 juillet, Valery Oslov accompagné de Tatianna Zolotoukhina ont fait découvrir à une centaine de spectateurs l’univers de l’âme slave orientale avec des chants et musiques traditionnelles russes, ukrainiens, biélorusses.

Dans l’Église Notre-Dame de Decazeville, il y avait une ambiance liturgique et pédagogique ce mercredi 19 juillet. Organisé par la paroisse, le concert de chants slaves a rencontré une belle audience. Au cours de la représentation, Valery Oslov et Tatiana Zolotoukhina ont pu évoquer l’histoire de certains chants traditionnels – dont certains rendus célèbres par le Chœur de l’Armée Rouge (du temps de l’ex-URSS) – en résumer le récit pour une meilleure compréhension du public, ou encore faire découvrir l’instrument de musique "balalaïka".

Une voix de basse installée en France

Installé en France depuis 25 ans, Valery Orlov arpente de concerts en concerts les régions françaises et quelques pays limitrophes comme la Suisse. Né à Kherson, à l’époque de l’ancienne URSS, il a suivi des études de musicien et de chanteur au Conservatoire National Supérieur de Musique à Odessa (Ukraine) dont il reçoit le premier prix de piano et également celui de chant lyrique et d’opéra. Alors qu’il doit faire son service militaire, il intègre les célèbres Chœurs de l’Armée Rouge où il complète et consolide sa formation de chanteur lyrique en voix de basse.

Lorsque le mur de Berlin tombe en 1989, il profite de l’ouverture des frontières vers l’Europe pour s’expatrier. "En France la culture russophone était reconnue, je m’y suis installée et j’ai commencé à chanter dans une troupe d’opérette."

Un programme qui a manqué de diversité

Tatiana Zolotoukhina est quant à elle, diplômée du Conservatoire de la musique traditionnelle d’Orembourg qui se situe proche de l’Oural, une chaîne de montagnes en Russie parfois présentée comme une frontière naturelle entre l’Europe et l’Asie.

Parmi les spectateurs, un petit groupe d’Ukrainiennes était présent. Pour elles, "c’était l’occasion de retrouver un peu de notre culture et de soutenir la démarche de l’artiste en mettant en avant un florilège de chants et musiques traditionnels slaves orientaux (russe, ukrainien et biélorusse)", explique Mariana.

Pourtant, au fur et à mesure que les chants se succédèrent, elles ont observé un manque avéré de diversité. En effet, sur les quatorze chants et musiques traditionnelles que compte le programme, il n’y a eu qu’un seul chant ukrainien et un seul chant biélorusse. Une frustration au vu du programme éclectique qui était présenté.

Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?