Quatre véhicules incendiés à Rodez : "Nous ne sommes pas habitués à voir ça ici", s'inquiètent les riverains
Dans la nuit de ce vendredi 8 au samedi 9 septembre, quatre véhicules stationnés boulevard du Maréchal Lattre-de-Tassigny, devant l'église de Gourgan, ont été ravagés par les flammes. L'origine de cet incendie est pour l'heure inconnue.
La stupéfaction. C'est le sentiment qui règne à Gourgan, ce samedi 9 septembre. Dans la nuit, il est 2 h 38 lorsque les pompiers aveyronnais sont sollicités à Rodez pour un important feu de voitures. Les quatre véhicules touchés étaient alors stationnés devant l'église de Gourgan, boulevard Maréchal Lattre-de-Tassigny.

Malgré l'effort des 12 sapeurs-pompiers déployés, trois autos ont été complètement ravagées, et une quatrième plus légèrement touchée par les flammes. Après cette nuit de grabuge, sur place, c'est l'incompréhension qui règne.
Une situation qui interroge, notamment les locaux, alors que le lundi 28 août, dix voitures ont été calcinées sur le parking du lycée Alexis-Monteil, au plateau de Camonil. Un cas de figure qui semble similaire, seulement une dizaine de jours après ces faits.
"C'est inquiétant"
Résigné, un riverain constate l'ampleur des dégâts et découvre ce qu'il reste de son véhicule. "Nous ne sommes pas habitués à voir ça ici. Normalement c'est quelque chose qui arrive dans des grandes villes pas à Rodez...", se lamente également une habitante du quartier. "Tous les soirs je me gare ici, heureusement qu'hier soir je n'étais pas là, cela aurait pu m'arriver... En tout cas c'est inquiétant", poursuit l'un de ses voisins, qui note également le calme qui règne habituellement ici.

En tout cas, aucune victime n'est à déplorer, et les flammes n'ont pas gagné le lieu de culte, situé à proximité. Seules les fumées s'échappant du brasier laissent des stigmates sur les vitraux et la façade de l'église.
Enquête en cours
S'ils n'ont pas constaté le départ du feu, tous relatent grand boum similaire à une explosion, survenu aux alentours de trois heures du matin. "Et à ce moment-là, les flammes se sont décuplées", décrit un Ruthénois ayant observé la scène depuis sa fenêtre.

L'absence d'éclairage public et de caméras de vidéosurveillance semblent jeter une ombre sur les circonstances de cet événement. Ce samedi matin, la police scientifique s'est rendue sur les lieux, effectuant divers prélèvements, relevés et photographies, qui devront donner lieu à un rapport, et ainsi faciliter l'enquête en cours.
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