Pendant la canicule, la mairie de Paris V en ligne avec les personnes fragiles

  • Reflex recense les personnes fragiles qui le souhaitent et permet de les appeler en période de canicule.
    Reflex recense les personnes fragiles qui le souhaitent et permet de les appeler en période de canicule. Repro CP
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Centre Presse

Les personnes vulnérables font l’objet d’une attention particulière. Avec le fichier REFLEX, des agents s’assurent que les personnes âgées ou en situation de handicap adoptent les bons gestes pour se protéger de la chaleur.

Durant les périodes de fortes chaleurs, les personnes de plus de 65 ans, isolées et/ou en situation de handicap sont particulièrement à risque. Pour rompre avec l'isolement, prendre des nouvelles et rappeler les bons gestes pour se protéger, la Ville a mis en place le fichier Reflex qui permet de contacter par téléphone les bénéficiaires.
Reflex recense les personnes fragiles qui le souhaitent et permet de les appeler en période de canicule. Les personnes fragiles sont invitées s'inscrire d'elles-mêmes sur le fichier ou à composer le 3975. Cette inscription peut également être réalisée par un proche, le médecin traitant ou un intervenant à domicile.

Le fichier Reflex, pour prendre soin des personnes vulnérables

Au bout du fil, un agent de la Ville de Paris enregistre les informations essentielles à connaître pour aider et intervenir auprès des personnes à risque.
Qu’il s’agisse des coordonnées, des codes d’entrée dans l’immeuble ou encore de savoir si la personne vit seule et dispose d’un système de téléalarme, rien n’est laissé au hasard. En cas de nécessité, il faut pouvoir déclencher une intervention avec précision. « Nous nous assurons aussi qu’il n’y a pas d’homonyme parfait », ajoute Vincent Merdjan, agent du 3975 depuis 2016. De son côté, le ou la bénéficiaire doit s’assurer que ses informations sont bien à jour sur le fichier, en appelant le 3975 en cas de changement de coordonnées ou d’absence durant l’été par exemple.

« Certains sont parfois inquiets d’être appelés et ne comprennent pas pourquoi on leur demande des informations personnelles. C’est à nous de les rassurer et de leur expliquer, voire réexpliquer, pourquoi ces informations nous sont utiles en cas de besoin. », détaille Vincent. « D’autres peuvent être angoissés s’ils ont des problèmes de mobilité et qu’ils dépendent d’une aide extérieure. » Ces appels durent en moyenne 8 minutes, le temps pour les bénéficiaires, souvent en situation d’isolement, de discuter un peu.

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