Enseignant tué à Dunkerque : sa femme passe aux aveux, le cambriolage qui tourne mal était une fausse piste

Dans la nuit de dimanche à lundi, le professeur d'université Patrice Charlemagne a été retrouvé mort à son domicile près de Dunkerque (Nord), frappé par plusieurs coups de couteau. Sa compagne avait alerté la police en disant que des cambrioleurs se trouvaient dans la maison.

Cette déclaration aurait été une fausse piste. Selon nos confrères de La Voix du Nord, la femme de Patrice Charlemagne est passée aux aveux. Placée en garde à vue mercredi 20 septembre 2023, elle a avoué avoir tué son mari.

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Une version incohérente et une fausse piste

Selon les résultats de l'autopsie, l'enseignant de 51 ans a été tué entre 4h et 5h du matin, d'une douzaine de coups de couteau à la carotide, dans la poitrine et à l'abdomen. Il a été retrouvé dans sa chambre à coucher au premier étage.

Sa compagne avait déclaré dans un premier temps qu'elle avait dormi dans la chambre de leur enfant âgé de 20 mois, et qu'elle s'était enfuie de la maison avec l'enfant lorsque des cambrioleurs auraient fait irruption. Mais cette version a été mise à mal au fil de l'enquête. Selon BFMTV, de source policière, plusieurs incohérences dans le discours de la femme de 37 ans ont interpellé les enquêteurs, tout comme la présence d'une entaille sur la main gauche de l'épouse.

Il n'est pas encore expliqué pourquoi les forces de l'ordre ont retrouvé deux couteaux ensanglantés, des gants, une lampe et un ordinateur portable dans un champ près de la maison. Ces éléments avaient conduit, au départ, les enquêteurs sur la piste des cambrioleurs.

Le parquet de Dunkerque avait ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire dès le lendemain de la découverte du corps de Patrice Charlemagne.