Rugby : "J’ai gagné en maturité", Bastien Zerouali s'exprime avant la première à domicile de la saison de LSA

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  • Bastien Zerouali crève l’écran dans la ligne de trois-quarts ségalie.
    Bastien Zerouali crève l’écran dans la ligne de trois-quarts ségalie. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Serge Carrière

Alors que son LSA affronte Prades le dimanche 24 septembre (15 h 15) à La Primaube, le trois-quart centre de 23 ans Bastien Zerouali, pur produit de la formation locale et élément phare de l’équipe, évoque son entraînement intense, ses ambitions ou encore son attachement fort au club.

Depuis combien de temps portez-vous le maillot de LSA ?

Depuis 17 ou 18 ans. J’ai commencé dès l’école de rugby et je n’en suis jamais parti. C’est un club où l’on se sent bien.

En parlant de départ, en fin de saison passée, des rumeurs ont couru sur un éventuel départ notamment du côté d’Albi, qu’en est-il exactement ?

Effectivement, cela a beaucoup fait parler mais ce n’était que des rumeurs injustifiées. Je peux vous assurer que je n’ai jamais eu le moindre contact, que ce soit téléphonique ou d’une quelconque autre manière avec le club d’Albi ; ni d’ailleurs avec aucun autre club.

Dimanche dernier à Canton d’Alban (défaite 23-13), vous avez inscrit tous les points de votre équipe, ce qui était déjà arrivé la saison dernière où vous aviez été le meilleur marqueur du LSA XV, ce qui fait de vous un élément incontournable de l’équipe. Comment expliquez-vous cette montée en puissance ces dernières années ?

Tout d’abord, lorsque l’on marque c’est rarement le fruit d’une action individuelle mais plutôt la concrétisation du travail de l’équipe. Une blessure m’avait tenu éloigné des terrains un bon moment. Depuis que j’ai repris, je me suis donné à fond pour revenir au meilleur, et je m’entraîne beaucoup. C’est le résultat de tout ce travail qui maintenant paye. Je pense aussi que j’ai gagné en maturité. Quant aux tirs au but ou aux transformations, c’est aussi une question de travail et d’entraînement. J’ai toujours buté et cela me plaît.

Vu vos performances au sein de l’équipe, n’avez-vous pas l’impression d’avoir une cible dans le dos et d’être l’homme à surveiller sur le terrain ?

Je ne sais pas, peut-être mais je n’y fais pas attention, je reste concentré et je me focalise sur mon match.

Votre implication au sein de l’équipe amène-t-elle le staff technique à vous donner une feuille de route particulière lorsque vous rentrez sur le terrain ?

Je n’ai pas d’objectif précis si ce n’est de gérer au mieux ma place dans les lignes arrières.

L’objectif fixé par les dirigeants du club pour cette saison est d’obtenir la place qualificative manquée de peu la saison passée. Qu’en pensez-vous ?

Si on ne se fixe pas d’objectif, il est difficile de progresser. Nous sommes une équipe jeune qui manque peut-être un peu de maturité mais avec de la discipline, du travail et en prenant du plaisir sur le terrain et en respectant les consignes de match des coaches cela va passer. Même si nous n’avons pas ramené de points de Canton d’Alban, il y a eu beaucoup de positif et l’amalgame entre les anciens et les nouveaux est en train de prendre. Nous avons les moyens de nos ambitions. À nous de montrer sur le terrain ce dont nous sommes capables en ouvrant le tableau des victoires dès ce dimanche à La Primaube face à Prades.

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