VIDEO. Aveyron : le festival Phot'Aubrac en manque de soutien institutionnel

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    Un festival qui se savoure par tous les temps… Centre Presse Aveyron - Joël Born
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Joël Born

L’événement qui attire toujours autant de monde, se poursuit encore jusqu’à ce dimanche 24 septembre au soir.

Il y a des jours avec et des jours sans. On veut parler du soleil, bien entendu. Durant la journée de vendredi, cette édition 2023 du festival Phot’Aubrac, 21e du nom, a dû malheureusement passer entre les gouttes et composer avec un ciel capricieux et des températures nettement à la baisse.

Pas de quoi décourager toutefois les amoureux de photographie et de ce merveilleux plateau d’Aubrac, véritable joyau naturel. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse grand beau temps, des milliers de personnes (20 000 à 25 000, ces dernières années) sont fidèles au rendez-vous, à l’entrée de l’automne. Venus de la Lozère, du Cantal, et de tout l’Aveyron, bien sûr, mais aussi de nombreuses autres régions françaises, parfois même de l’étranger.

Rencontres

Phot’Aubrac c’est bien évidemment l’occasion de faire de belles rencontres photographiques et de découvrir de nouveaux talents, à l’image de Mélusine Farille, jeune photographe dont les remarquables et poétiques DesIllusions en noir et blanc ont conquis un nombreux public à la Ferme des Nègres, où l’on pouvait également apprécier l’orgie de couleurs indiennes de Christophe Boisvieux, ou bien encore les ombres et lumières du Vieux Nice d’Alain Dormier.

On pourrait citer encore la Camargues en « abstrait réel » de Thierry Verzon, le Rhône, fleuve roi, de Camille Noirenc, la Womanity d’Anne-Françoise Tasnier, les sublimes chevaux de Lucie Bressy, la faune sauvage de Florence Devaux, l’ancienne vétérinaire devenue « globe-trotteuse » qui « peint avec son appareil photo », les enfants de Patagonie de Cécile Domens et tant d’autres. Sans oublier Les Plages du très pédagogue Arnaud Guérin. Chacun y trouvera forcément son compte.

Contraintes budgétaires

Si le festival de Phot’Aubrac a désormais tout d’un grand et connaît un vrai succès populaire, ses organisateurs et son président Jean-Pierre Montiel doivent faire face à d’importantes contraintes budgétaires, avec des subventions considérablement revues à la baisse par certaines collectivités territoriales, et un manque de soutien institutionnel évident, le Département de l’Aveyron ne versant, par exemple, que 1 500 modestes euros.

Bien peu au regard de la notoriété nationale de Phot’Aubrac. En attendant, espérons-le, de meilleurs jours, après une journée de samedi plus clémente que celle de la veille, le festival se poursuit tout aujourd’hui dimanche. Le moment ou jamais d’en profiter, d’autant que le soleil a promis son grand retour.

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