Tennis : Alexis Gautier fait coup double aux Internationaux de Rodez
Comme l’année dernière, le Levalloisien s’est adjugé le titre à Vabre, dimanche après-midi, face à Tom Paris (7-6 (9) 6-1). Depuis 1995 et la première édition, seuls deux hommes comptaient au moins deux titres sur le Piton. Ils sont désormais trois !
Les superlatifs manquent pour décrire la nouvelle performance du Français Alexis Gautier à Rodez. Il inscrit, pour la deuxième année consécutive, son nom au palmarès. Une première depuis le Belge Maxime Authom en 2013-2014.
Il faut dire que les résines aveyronnaises s’adaptent parfaitement à son jeu basé sur la puissance et les services venus d’ailleurs. En témoignent ses 13 aces – contre 11 pour Tom Paris, également à l’aise dans l’exercice – dimanche. Alexis Gautier fait partie de ces joueurs capables d’écœurer ses adversaires dans les moments cruciaux par des coups irrattrapables. Le tie-break de la première manche en est le parfait exemple. Alors qu’il faisait jeu égal avec Tom Paris, le 411e à l’ATP est parvenu à élever son niveau de manière significative pour remporter le jeu décisif au bout du suspense (11-9). C’en était trop pour l’outsider de la finale, qui craquait complètement dans la deuxième manche face aux coups de fusils de Gautier et s’inclinait par six jeux à un. "Ça fait vraiment plaisir de finir la semaine en beauté. J’ai été constant, je pense que c’est le mot. Aujourd’hui (dimanche), je me sentais bien physiquement et mentalement. J’étais prêt à aller au combat", relatait après coup le lauréat 2023, sourire aux lèvres.
"Ce serait positif si je ne suis pas là l’année prochaine"
À 26 ans, il remporte son quatrième trophée de la saison en Future, après trois succès dans les différents tournois M15 de Monastir, en Tunisie. De quoi lui permettre de voir plus haut que le top 400, autour duquel il gravite depuis plusieurs années ? Il en a l’ambition. Car, si tous les élus et bénévoles ayant pris la parole dimanche, après son sacre, lui ont signifié leur envie de le revoir à Vabre l’an prochain, ce n’est pas forcément son objectif : "Si je suis amené à ne pas jouer à Rodez, c’est vraiment une bonne nouvelle, ça voudrait dire, à mon avis, que je suis dans les 200 (premiers au classement). À partir de là, il n’y a plus vraiment d’intérêt de jouer des Futures. Donc, c’est sûr que ce serait positif si je ne suis pas là l’année prochaine." Mais s’il venait à y être, il ferait assurément partie des principaux candidats à sa propre succession. Comme cette année, finalement. Et voilà le résultat !
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