Sécheresse en Aveyron : quels sont les cours d'eau en alerte, en vigilance et sans restrictions à partir de ce 4 novembre ?

  • Le point sur les mesures concernant les cours d'eau à compter de ce samedi 4 novembre 2023.
    Le point sur les mesures concernant les cours d'eau à compter de ce samedi 4 novembre 2023. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Voici l'évolution, en Aveyron, des mesures de restrictions sur les prélèvements d’eau et des usages à partir du milieu
naturel et des réseaux d’eau potable.

La pluie semble tomber en abondance sur l'Aveyron ces derniers temps. 

Le massif de l’Aubrac a, par exemple, enregistré des cumuls de pluie de 70 à 100 mm voire davantage très localement. Ailleurs, les précipitations ont été plutôt homogènes, entre 30 et
50 mm, mais plus faibles au sud.

Du 30 au 31 octobre, un nouveau front pluvieux a traversé le département. Ces apports pluvieux ont fait remonter l’indice d’humidité des sols à un niveau proche de la normale
sur le centre et le nord de l'Aveyron, voire légèrement au-dessus sur l’Aubrac.

Les nouvelles restrictions à compter de ce 4 novembre.
Les nouvelles restrictions à compter de ce 4 novembre. Document - Préfecture de l'Aveyron

Sur le Villefranchois et le tiers sud du département, les sols restaient encore assez secs en date du 28 octobre.

Depuis le début de la semaine, le temps perturbé se maintient, ce qui devrait augmenter sensiblement l’indice d’humidité
des sols et contribuer à la recharge des nappes phréatiques.

Aussi, à la suite du comité de suivi opérationnel (CSO) de l’étiage du 31 octobre, concernant les prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel (eaux superficielle et souterraine), la tendance à l’allègement des mesures de restrictions se poursuit.

Un nouvel arrêté entre en vigueur à compter de ce samedi 4 novembre 2023, 8 h. 

Passage au niveau crise 

  • Le Cérou non réalimenté et ses affluents 

Maintien au niveau de crise

  • L’Orb 
  • L’Hérault

Passage du niveau de crise à alerte renforcée 

  • La Bonnette et ses affluents
  • La Baye et ses affluents
  • La Seye et ses affluents
  • Le Rance

Maintien en niveau d’alerte renforcée 

  • Le Dourdou de Camarès amont et Len 

Passage du niveau d’alerte renforcée au niveau d’alerte

  • Affluents du Lot domanial amont 
  • La Diège
  • L’Aveyron source et son bassin
  • Le Viaur non réalimenté et les affluents du Viaur
  • L’Alzou et ses affluents
  • Les affluents rive droite du Tarn médian
  • Le Dourdou de Camarès aval et Sorgues

Maintien en niveau d’alerte 

  • Le Dourdou de Conques
  • L’Aveyron médian et son bassin
  • La Serène et ses affluents

Passage du niveau d’alerte renforcée au niveau de vigilance

  • Affluents du Lot amont
  • La Truyère

Maintien au niveau de vigilance 

  • Le Célé

Levée des restrictions

  • La basse vallée de l’Aveyron et son bassin
  • Le Viaur amont (de Thuries) réalimenté
  • Le Viaur aval réalimenté
  • Le Tarn amont
  • Le Tarn médian
  • Affluents rive gauche du Tarn médian

Retour au niveau vigilance pour l'eau potable sauf...

Concernant l’eau potable et au regard d’un retour à la normale pour une large partie du territoire, il est
prévu le passage du niveau d’alerte au niveau de vigilance pour les trois zones d’alerte du département.

Attention cependant, certaines communes ont pris des arrêtés communaux en raison d’une tension accrue sur leur territoire. Les habitants sont invités à se rapprocher de leur mairie pour connaître les mesures de restriction les concernant.

Les mesures applicables figurent dans l’arrêté préfectoral de restriction temporaire, consultable dans toutes les mairies du département de l'Aveyron, ainsi que sur le site de la préfecture

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Les commentaires (1)
Laurent__du_79 Il y a 1 mois Le 02/03/2024 à 13:25

La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !