VIDEO. Aveyron : un 4e DVD de "Paroles de Ruthénois" à découvrir ce dimanche 12 novembre
Rendez-vous est donné à 15 h à l’auditorium de l’école de musique pour découvrir le récit de Magali Bousquet-Corbin, Michel Ginisty, Pierre Trébosc et Justin Soglo.
La "renaissance" de Mère Blanc avec Magali Bousquet-Corbin, ces groupes de séminaristes que l’on voyait quotidiennement dans Rodez avec le père Michel Ginisty, la vie dans les garages autos de la ville avec Pierre Trébosc et le parcours peu commun de Justin Soglo, le plus ruthénois des Togolais… Une fois de plus, le travail de Jean-Philippe Savignoni avec la complicité du réalisateur Tristan Francia fait merveille. Le "conteur du patrimoine", tel qu’on peu le définir, a une nouvelle fois pris le temps d’aller écouter ceux qui ont vu et entendu la vie à Rodez pour mieux nous la restituer.
25 personnalités ruthénoises
Dimanche, dans l’auditorium de la place Sainte-Catherine, il dévoilera ce quatrième opus de "Paroles de Ruthénois", que l’on peut qualifier de série à succès. Depuis 2016, ces "paroles de Ruthénois" prennent de plus en plus d’épaisseur avec le temps qui passe. Certains ont disparu et laissent, grâce à cette initiative pour le moins inédite, un témoignage, une voix, une intonation. Vingt-cinq personnalités ruthénoises ont apporté leur concours à cette série. Entendre raconter la libération de Rodez, un défilé devant le général de Gaulle, l’épopée des footballeurs ruthénois dans les années 50, l’éclosion du théâtre du Chariot ou encore la renaissance du musée Fenaille n’a tout simplement pas de prix.
Et ce 4e opus, avec quatre témoignages réunis sur un DVD, donne une nouvelle fois tout son sens à cette démarche. On se laisse capter par Magali Bousquet-Corbin qui, revenue de Paris, voit le monde du tissu changer de couleur à Rodez, on replonge dans la vie "religieuse" de la ville mais pas seulement, avec Michel Ginisty, âgé de 93 ans et qui fit toute sa vie à Rodez, créant l’accueil des gens en difficulté appelé aujourd’hui la Pantarelle. On replonge dans l’époque où la ville comptait 23 garages indépendants avec Pierre Trébosc, il n’y en a plus qu’un aujourd’hui, qui raconte également la création de la Magnéto du Rouergue… Puis on est absorbé par le récit de Justin Soglo qui, à la demande de ses parents quitta Lomé pour Rodez, se retrouva au pensionnat de Saint-Joseph, se demandant ce qu’il faisait là. À savoir Rodez, une ville qu’il ne quittera plus jamais malgré dix années "difficiles", doux euphémisme, à travailler à l’abattoir et trente autres à l’hôpital de Rodez comme aide-soignant. Avec toujours un attachement pour son pays natal, au travers de l’association Togoville.
"Ces récits touchent les gens, toutes les catégories de gens", glisse Dominique Gombert, de Rodez agglomération, louant un remarquable travail. "Avec une parole apaisée qui fait du bien…" Et l’on se prend déjà à espérer un cinquième opus, tant il y a de Ruthénois qui, dans la petite histoire de la grande histoire, ont marqué la ville de leur empreinte. Et sont en mesure de le raconter…
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