Rodez : depuis 10 ans, tous les chemins mènent au Loft 89

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  • Tristan Bares, gérant du Loft 89, et Stephen Haazen, directeur, engageront à l’été 2024 de nombreux travaux pour toujours plus satisfaire une clientèle fidèle.
    Tristan Bares, gérant du Loft 89, et Stephen Haazen, directeur, engageront à l’été 2024 de nombreux travaux pour toujours plus satisfaire une clientèle fidèle.
Publié le
Mathieu Roualdès

Seule discothèque du centre-ville, le Loft 89, ouvert en 2013, s’est imposé au fil des ans comme l’endroit  de référence pour danser jusqu’au bout de la nuit.

Que serait Rodez sans le Loft 89 ? La question peut paraître provocante. Et pourtant. Ouvert il y a dix ans, l’établissement est aujourd’hui une institution, un passage obligé pour tous ceux qui souhaitent prolonger la nuit sans prendre le volant. Que ce soit après un savoureux cocktail au 16.45, une ébauche de salsa au Bruit qui court, un repas qui s’éternise dans une des nombreuses brasseries du centre-ville ou tout simplement après une envie soudaine de sortir, tous les chemins mènent au Loft ! Il n’y a qu’à s’y rendre un jeudi soir vers deux heures du matin pour s’apercevoir que toute une jeunesse ruthénoise s’y donne rendez-vous. Et cela se reproduit les vendredis et samedis. Trois soirées, nuits durant lesquelles l’établissement aux airs new-yorkais fait le plein, avec plus d’un millier de clients.

Un duo complémentaire

Pourtant, au départ, rien n’était gagné. Le Loft, c’est le "bébé" de Tristan Bares. En 2013, lorsqu’il se lance dans l’aventure il n’a que 24 ans. C’est dire le défi. Même si depuis quatre ans, le Ruthénois s’était fait les dents au Faubourg dans son bar de nuit éponyme. Surtout, lorsqu’il s’installe sous le Multiplexe, Tristan Bares s’associe avec Stephen Haazen.

Lui aussi n’a que 24 ans. "On était un peu fous, un peu naïfs, mais surtout passionnés", rigole aujourd’hui le duo. Leur succès, ils disent le devoir "à une rigueur et une perpétuelle remise en questions". Le monde de la nuit est particulier, parfois ingrat, et il ne laisse que peu de place à l’approximation. "Ici, on n’est pas au bar du coin. On ne peut pas se louper, faire n’importe quoi. Malgré tous les clichés sur les gérants de discothèque, on a une vie extrêmement saine et il le faut pour perdurer", confient-ils, sans en dévoiler davantage sur la recette du succès… Ils n’en diront pas plus également sur les rares moments difficiles, même si la période Covid reste une cicatrice.

Surfer sur le dynamisme du centre-ville

Mais là où de nombreux établissements de nuit y ont laissé des plumes, n’ont pas retrouvé leur clientèle, le Loft 89 s’est lui redressé plus vite que prévu. « On a toujours pu compter sur de fidèles clients », se veut reconnaissant Tristan Bares.

Surtout, lui, le Ruthénois de toujours, sait mieux que quiconque que sa ville bouge davantage ces derniers temps qu’au début des années 2010. En centre-ville, la vie nocturne ne cesse de se développer, quand, à l’époque il fallait rejoindre la périphérie. "C’est du donnant-donnant. Quand les bars fonctionnent en centre-ville, on marche avec. Et vice-versa". Ce qui promet au duo de folles années encore ? "Oh oui !", avance le duo. Car à l’été 2024, des travaux d’envergure sont prévus avec l’installation du dernier cri comme système de son et lumière. Comme une façon de ne jamais se reposer sur ses lauriers. Et d’offrir encore plus l’occasion à Rodez de se rajeunir et de danser. Jusqu’au bout de la nuit.

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