Rugby : une triste réalité pour Rodez

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  • Alors que les joueurs se sont rassemblés après le match, avec puis sans le staff, le manager Patrick Furet et le président Stéphane Floirac,  en discussion au premier plan, doivent se poser certaines questions sur le réel potentiel  de l’équipe qu’ils ont formée cet été.
    Alors que les joueurs se sont rassemblés après le match, avec puis sans le staff, le manager Patrick Furet et le président Stéphane Floirac, en discussion au premier plan, doivent se poser certaines questions sur le réel potentiel de l’équipe qu’ils ont formée cet été. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
à Cugnaux, Aurélien Parayre

Incapables de se hisser au niveau de modestes Cugnalais ce dimanche lors de la 10e journée de Fédérale 3, les Ruthénois ont subi leur 5e revers (18-6) en neuf matches. Les qualités de l’équipe aveyronnaise semblant toujours plus loin de celles nécessaires pour l’objectif du club, la montée.

Cette fois, il n’y a pas eu d’éclats de voix, ni de larmes. Mais plutôt des mines sidérées, résignées. Symboliques d’une impuissance criante. Sûrement encore plus grave que le dimanche précédent, après la claque reçue à la maison, par Caussade (28-29), plongeant déjà le club du piton dans la crise, poussant aussi la direction à hausser le ton dans la semaine. Autant qu’à opérer des choix forts dans la composition de l’équipe, via un staff conforté, dans son fonctionnement singulier, après réflexion. Sauf que ces choix n’ont rien changé ce dimanche en banlieue toulousaine. Pire même, par certains aspects.

"On ressort de ce match pas assez mâché, a livré dans une colère froide le superviseur des coaches Dominique Alaux. On a trop de manques pour gagner à l’extérieur. Quand ce n’est pas en mêlée, c’est la touche, ou alors le jeu au pied, ou les en-avants…" Effectivement, comme le dimanche précédent rue Vieussens, l’indiscipline a coûté cher, les scories énormément. On pense à la pénalité ratée à la demi-heure, pourtant à 15 mètres plein axe, de celui qui devait représenter le renouveau à l’ouverture, Maxime Worczynski, finalement sorti dès la pause ; les trois mêlées pénalisées en début de deuxième période dans un temps plutôt fort aveyronnais, ou encore à l’entame ratée dans l’engagement – ça a été mieux par la suite – livrant leurs 18 points, dont deux essais, aux gars du RC Saudrune. Des joueurs pas plus géniaux que ceux de Caussade dimanche dernier ; mais qui ont même bien cru empocher le point du bonus à la dernière seconde quand un maul s’est écroulé dans l’en-but aveyronnais sans que l’arbitre n’accorde d’essai.

"Il y a trop peu de joueurs sur lesquels on peut s’appuyer"

 

Car Rodez, qui a perdu son 3e ligne centre Thibault Noël dès l’échauffement sur blessure, a donné le sentiment aujourd'hui qu’il pouvait tenter de jouer encore et encore, il ne parviendrait jamais à ses fins. Corroborant les propos d’Alaux dans son constat d’échec récurrent. "Il n’y a pas eu de changement (par rapport au dimanche précédent). Il y a trop peu de joueurs sur lesquels on peut s’appuyer. " Remettant en cause, sans le formuler ainsi, et pour la première fois cette saison, le mercato estival et la constitution de son groupe. Restant toutefois fataliste. " On a une équipe. Eh bien, il faut jouer avec l’équipe que l’on a, c’est tout. On est 6e, on va jouer ce qu’on a à jouer. D’autant qu’on ira dimanche prochain chez le premier (Sor Agout), et ce ne sera pas simple."

Des mots forts livrés juste après le match, à même la pelouse grasse du stade cugnalais dans lequel plusieurs supporters ruthénois avaient pris place. Eux aussi constatant ce plafond auquel l’équipe se fracasse dimanche après dimanche. " Ce plafond de verre, à nous de le péter ! , a repris celui qui, à contre-courant de beaucoup de ses coéquipiers, a encore été exemplaire ce dimanche, le capitaine Cédric Lallour. On en a vraiment sous la pédale." Sans toutefois éclairer sur le pourquoi de ce bouillon de rugby : "Je n’ai pas d’explications, il faudrait arriver à enchaîner les victoires, c’est sur le terrain que ça doit se régler. Je peux vous assurer qu’on bosse dur, on fait quatre entraînements par semaine, tout le monde ne le fait pas."

Visiblement pas suffisant pour ses acolytes, tout du moins pour coller aux ambitions de leur club. Ambitions apparaissant désormais très lointaines, presque inatteignables. Triste réalité.

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Les commentaires (1)
Emmanuel Buraud Il y a 4 mois Le 10/12/2023 à 21:47

Excellent dimanche soir à tous plus spécifiquement à la communauté Centre Presse Aveyron

Nouvelle défaite pour Dominique Alaux...
Je croyais qu'ils devaient jouer la montée....
Au-revoir Dominique
Plus que temps de rétablir Chine Pi dans ses prérogatives et de laisser la main au Projet Global du Sport d'élite by le Mouvement International Humaniste Apolitique Tous Ensemble Togeither For qui a femmes et hommes d'honneur et une surface financière internationale rien à attendre d'un motard incapable de trouver Dakar l'homme de Paille de Jean Paul Barriac
Depuis qu'il est là aucune valeur sportive sans la montée administrative on serait encore en promotion d'honneur
Vu le nombre d'entraîneurs pas étonnant que le message passe mal
Tout le monde à se cacher derrière tout le monde et personne pour assumer
Dominique Alaux prend tes responsabilités t'es venu mettre la zizanie dans un club qui fonctionnait bien sans toi assume

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Rédac Atout'Aveyron
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