Decazeville. Gérard Pertus publie le tome IV de ses "Nouvelles"

  • Le livre de Gérard Pertusest en vente à la Maisonde la presse de Decazeville.
    Le livre de Gérard Pertusest en vente à la Maisonde la presse de Decazeville.
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Centre Presse

18 ans que Gérard Pertus est retraité de l’Education nationale. Parmi ses passions, l’écriture et l’histoire de Decazeville et du Bassin, irriguée par le monde ouvrier.

Gérard a déjà rédigé des livres sur sa jeunesse au quartier de Cantagrel, sur les mines de Saint-Santin, sur l’histoire du zinc et de la Vieille-Montagne à Viviez et la série historique avec Michel Herranz, alimentée par le fonds de photographies du musée de l’ASPIBD. En parallèle, il publie des petits récits intitulés "Nouvelles du Pays noir". Le tome IV vient de sortir, composé de quatre histoires et d’un poème.

La première nouvelle, intitulée "La Salle", revient sur l’histoire de Decazeville qui est racontée à la première personne, un mélange de souvenirs avec des parenthèses historiques sur cette "fille non voulue, née du charbon et de l’acier" et le spectacle qu’offrait naguère le métal incandescent tout comme les rues débordant de jeunesse. Un paragraphe évoque le duel qui a défrayé la chronique entre François Cabrol et le comte Charles de Seraincourt, au moment où les usines de Decazeville et du Gua se livraient une rude compétition.

La deuxième nouvelle, ayant pour titre "L’Américain", est inspirée par une histoire familiale. C’est le parcours d’un jeune homme qui est parti aux États-Unis, en Alabama, pour travailler dans les mines. Il caressait l’espoir de mieux vivre mais revint en France après la "Grande Guerre", non sans avoir voulu assister à un concert de la célèbre cantatrice Emma Calvé, native de Decazeville.

Episode prégnant

La troisième nouvelle, "Main noire", peut se lire comme un hommage à une grand-tante, menant une vie de labeur en étant trieuse de charbon au criblage à Fontvergnes. On y découvre aussi une évocation des glaneuses qui récupéraient du charbon dans les dépôts et terres dites stériles pour un maigre pécule…

Le dernier texte, "Sur le tas", zoome sur la grande grève des mineurs du Bassin de l’hiver 1961-62, à travers le témoignage d’un cousin, qui a été Résistant et militant, déçu de ne pas être sélectionné comme gréviste de la faim.

Un épisode encore prégnant dans les mémoires qui a profondément marqué le territoire. "Il m’a donné le goût de la justice sociale", confie Gérard Pertus.

Enfin, "La dernière cage" est un poème sur la mine qui a été adapté en chanson. Entre réalité et imaginaire, découvrez un monde singulier qui nous embarque pour un voyage remontant le temps où le Bassin minier vibrait de maintes manières.

18 ans que Gérard Pertus est retraité de l’Éducation nationale. Parmi ses passions, l’écriture et l’histoire de Decazeville et du Bassin, irriguée par le monde ouvrier.

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