Football : "On n’est plus dans l’urgence", le président de Rodez Pierre-Olivier Murat fait un point à la mi-saison

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  • Pour Pierre-Olivier Murat, le mercato, calme jusque-là, pourrait s’animer après le 20 janvier.
    Pour Pierre-Olivier Murat, le mercato, calme jusque-là, pourrait s’animer après le 20 janvier. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Mercato, objectifs de 2e partie de saison, projet structurant à long terme… Le président de Rodez Pierre-Olivier Murat se livre à deux jours de recevoir Pau.

Votre défenseur Serge-Philippe Raux-Yao suscite beaucoup d’intérêts d’autres clubs. Que pouvez-vous nous dire sur sa situation à l’instant T ?

Des clubs se sont renseignés, comme cet été. Mais c’est tout. Je n’ai pas d’offre concrète.

Justement, cet été, une offre venue de MLS (ligue américaine de football) est arrivée pour ce taulier de la défense, et vous l’aviez retenu. Quelle est votre position quelques mois plus tard, à six mois de la fin de son contrat ?

Non, cet été ça ne s’est pas passé comme ça. Il y a eu des contacts, mais pas d’offres écrites validées.

Une prolongation de contrat est-elle encore possible cet hiver du coup ?

Serge ou pas Serge, je n’aime pas trop faire des prolongations à ce moment-là de la saison.

Ce qui veut dire qu’on pourrait passer ce mercato hivernal sans voir ni Depres, Rajot, Younoussa ou le capitaine Danger, eux aussi en fin de contrat en juin, prolongés ?

Pour l’instant, ce n’est pas ma philosophie. On est à la mi-saison, on a des points à prendre, un match samedi face à Pau. Et ça arrivera naturellement dans les mois qui arrivent.

Au risque de voir d’autres clubs passer rapidement à l’offensive ?

Ce n’est pas un risque pour moi. Aujourd’hui, rien ne se passe sur le marché français. La LFP est en négociation sur les droits télé, donc les clubs ne savent même pas ce qu’ils auront comme budget la saison prochaine. Bien sûr qu’il faut essayer (de prolonger) le plus tôt avec les joueurs que l’on veut garder, mais on a le temps. Et le cas de tous ces joueurs est le même et ils le savent. On discutera quand il faudra discuter.

Il n’y a pas d’exception, ni aucune offre pour ces joueurs-là ?

À l’instant T, non.

Et au niveau des arrivées, à quoi doit-on s’attendre ?

Les arrivées sont liées aux éventuels départs. Pour l’instant, rien à signaler. On n’est pas en recherche active.

On l’a vu aussi par le passé, et Raux-Yao arrivé en janvier 2022 en est l’exemple, cette fenêtre des transferts là vous a aussi permis de faire monter en puissance des joueurs en prévision de la saison suivante…

On était dans des situations différentes l’année passée ou celle d’avant. On était relégable, ça marchait très moyen. Alors qu’aujourd’hui, on est 9e, on marque beaucoup de buts, on est 4e au classement domicile… On est dans un contexte où l’équipe tourne très bien. On n’est plus dans l’urgence de se renforcer. Sur la première partie de saison, je suis très satisfait de l’équipe.

Du coup, ça ouvre également des perspectives pour la deuxième partie. Quels objectifs avez-vous donnés ?

C’est très simple, et ça commence samedi contre Pau : il faut enquiller un maximum de points très rapidement.

À partir de là, on se retrouvera au mois de mars et on pourra réfléchir à être un peu plus ambitieux.

Ça veut dire quoi être plus ambitieux ?

À partir du moment où on a les points du maintien à quelque chose près, il faut se lâcher ensuite. Je ne dis pas non plus qu’on va jouer la montée (rires).

Mais on peut malgré tout imaginer que le cap franchi sur le terrain par l’équipe en termes de contenu permet au club d’aller titiller les play-off ?

Aujourd’hui, on n’en est pas si loin que ça. Mais attention, cet automne, on a fait une petite série de moins bien et on s’est retrouvé pas si loin que ça d’en bas aussi. Là, c’est vrai que si tu gagnes samedi contre Pau, tu reviens à un point de lui, qui est dans les play-off.

Dans un autre domaine, la mairie de Rodez a acté il y a quelques jours le financement d’un terrain synthétique au complexe Trauc. Qu’est-ce que cela va changer dans le cadre du futur centre d’entraînement commun souhaité par le club ?

Déjà, pour tous nos gamins, je rappelle qu’on a 600 licenciés quand même, avoir un terrain synthétique neuf, ça change tout. Et ça peut enclencher notre investissement au Trauc.

C’est-à-dire ?

C’est du moyen long terme, de 18 mois à cinq ans. Mais on sait qu’aujourd’hui, il nous faut cinq terrains pour assumer l’ensemble des licenciés du club, dont idéalement deux synthétiques. Et là, il y a la place. Il faut aussi que ça se passe en bonne intelligence avec le club de rugby. Mais c’est la suite logique dans les années à venir.

Et au sein de ce centre d’entraînement, pour l’ensemble des équipes du club, il y aurait un centre de formation également ?

Ce sera le dernier étage de ce projet. Avoir les terrains, c’est le début. Ensuite, même si on est déjà en avance sur ça, c’est avoir les salariés diplômés. Viendra après le centre d’entraînement rassemblant tout le monde et, seulement ensuite, le centre de formation.

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