Attaque en gare de Lyon, à Paris : ce que l'on sait du suspect, dont la garde à vue a été levée en raison de son état psychiatrique

Trois personnes ont été blessées, dont une grièvement, samedi 3 février 2024 en gare de Lyon, à Paris, lors d'une attaque au couteau et au marteau. L'assaillant a été interpellé dans la foulée. Ce que l'on sait de lui, 24 heures après les faits.

Un Malien de 32 ans

Dans la matinée de ce samedi, il était déjà révélé que le suspect était né en 1992, et de nationalité malienne. Selon BFM TV, il était "en situation régulière en Italie depuis 2016, avec un titre émis en 2019 tout à fait valable". Un titre qui, comme le rappellent nos confrères, lui permettait de voyager dans l'Hexagone, et ce en toute légalité.

Troubles psychiatriques

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait rapidement évoqué la santé mentale de l'assaillant, disant de lui qu'il "souffre manifestement de troubles psychiatriques" : des médicaments ont d'ailleurs été retrouvés sur lui lorsqu'il a été interpellé, tout comme le couteau et le marteau dont il s'est servi pour commettre l'attaque.

Le placement en garde à vue du suspect a été levé dans la soirée, son état psychiatrique étant "incompatible avec la mesure de contrainte", comme l'a indiqué Le Parisien. C'est l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris qui l'a pris en charge.

"Tuer des gens" 

Nos confrères, qui citent une source policière, rapportent un échange entre l'assaillant et les enquêteurs, le premier expliquant aux seconds, en français, qu'il voulait "tuer des gens", sans faire état d'un motif religieux.

Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour tentative d'assassinat. BFM TV souligne, de son côté, que le Parquet national antiterroriste veille au  grain, bien que le mobile terroriste soit, pour l'heure, écarté.

Quel bilan ?

Pour rappel, l'attaque menée samedi matin a blessé trois personnes. Un homme touché à l'abdomen et à la tête a été grièvement blessé : son pronostic vital était toujours engagé dans la soirée de ce 3 février. Une autre victime, plus légèrement blessée, était également encore hospitalisée plusieurs heures après le passage à l'acte du suspect. Enfin, une troisième personne, blessée à une main, avait pu quitter l'enceinte hospitalière. Le parquet expliquait, ce samedi, que le trio était constitué de passants qui se seraient "interposés" face à l'assaillant.