Routine, écrans, ménage : ces habitudes qui pourraient nuire à votre couple

  • Plus de la moitié des femmes considèrent la charge mentale associée aux tâches ménagères comme un tue-l'amour, d'après un sondage.
    Plus de la moitié des femmes considèrent la charge mentale associée aux tâches ménagères comme un tue-l'amour, d'après un sondage. anzeletti / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Qui dit Saint-Valentin, dit souvent petites attentions. Mais cette journée ne doit pas faire oublier qu'un couple se cultive sur long terme, et que certaines manies du quotidien peuvent rapidement se muer en tue-l'amour. C'est le constat d'un sondage qui révèle - ou confirme - que la routine est l'ennemi numéro un des couples, tout comme… la charge mentale liée aux tâches ménagères, notamment aux yeux des femmes.

Qu'est-ce qui pourrait faire vaciller la flamme de votre couple ? Une question très intime dont la réponse ne peut que varier d'une personne à une autre, quoique certaines 'mauvaises habitudes' semblent faire l'unanimité - ou quasi - auprès de la population française. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par l'institut Ipsos pour Durex, auprès de 3.000 Français. Celui-ci lève le voile sur certains tue-l'amour susceptibles de mettre à l'épreuve les couples, et ce sur long terme.

Mettre fin aux inégalités

Si le célibat, à travers l'avènement des applications de rencontres, fait couler beaucoup d'encre depuis plusieurs années, le sondage indique que près des trois quarts des Français - ceux interrogés tout du moins - déclarent être dans une relation amoureuse stable et durable. Reste toutefois à déterminer ce que signifie 'être en couple' pour les principaux concernés. D'après l'ensemble des répondants, il s'agit avant tout de regarder dans la même direction, autrement dit d'avoir des projets à deux (78%), avant le fait d'être amoureux (71%), de vivre ensemble (68%), d'être fidèles (64%), de savoir faire des compromis (49%) et d'avoir des relations sexuelles régulières (43%). Si l'on s'intéresse aux générations les plus jeunes, les 18-34 ans, il apparait que le fait d'être amoureux prime sur tout le reste (77%), devant le fait de faire des projets (71%), d'être fidèles (67%), et de vivre ensemble (62%). Notons que le fait d'avoir des relations sexuelles arrive loin derrière, plébiscité par à peine plus d'un tiers du panel (38%).

Lorsqu'on les interroge sur les habitudes qui pourraient nuire à leur couple, les Français semblent au premier abord plutôt catégoriques : la routine est clairement perçue comme un tue-l'amour, à hauteur de 56%. Si hommes (58%) et femmes (55%) s'accordent sur ce sujet, la routine est loin d'être le seul point de tensions dans un couple, mais les autres tue-l'amour mentionnés ne font pas consensus auprès des deux sexes. La charge mentale associée à l'absence de partage des tâches ménagères ou de la gestion des activités des enfants se hisse sur la deuxième marche du podium (46%), mais est davantage considérée comme un tue-l'amour par les femmes (55%) que par les hommes (36%).

Autre fait intéressant, la sexualité peut également être considérée comme un tue-l'amour selon la façon dont elle est envisagée. Le sondage révèle que la baisse de la libido ou du désir et le fait d'imposer une fréquence de rapports charnels dans le couple est un tue-l'amour pour 39% des répondants, dans les deux cas. Mais là encore, la perception n'est pas la même selon que le sondé est un homme ou une femme. Plus de quatre hommes sur dix (42%) voient comme un souci potentiel l'absence de désir, contre 36% de leurs homologues féminins, tandis que seulement un tiers des hommes (34%) ont la même vision pour les relations sexuelles dites 'programmées', contre 43% des femmes. Ils s'accordent toutefois davantage sur le fait que le téléphone dans le lit le soir constitue un obstacle à une relation.

La pression d'être en couple

Près de trois Français sur dix (29%) affirment avoir déjà ressenti une pression pour se mettre en couple, que ce soit de la société ou de leur propre entourage. Les femmes sont légèrement plus concernées (31%) que leurs homologues masculins (27%), mais les plus fortes distinctions observées concernent les différentes générations. Alors que seulement 14% des 55-75 ans confient avoir déjà ressenti cette pression, ils sont 32% chez les 35-54 ans et jusqu'à 43% chez les 18-34 ans. Détail qui a son importance, les deux tiers des sondés affirmant avoir subi une pression pour se mettre en couple estiment que celle-ci était avant tout le fait de la famille. Suivent les amis (46%), la société et les médias (32%), les collègues (30%), puis les réseaux sociaux (22%). Notons toutefois que les 18-34 ans ressentent davantage cette pression de la part des réseaux sociaux, à hauteur de 33%.

*Ce sondage a été réalisé par Ipsos.Digital pour Durex, du 16 au 18 Janvier 2024, auprès d'un échantillon de 3.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans à 75 ans, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence. Sondage réalisé à l'occasion du lancement de son talk-show "Your Sex Your Way" sur YouTube.

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