INFOGRAPHIE. Salon de l'agriculture : l'Aveyron compte plus d’un million et demi de têtes de bétail, cartographie d'une terre d’élevage
Des cheptels bovins, composés principalement des races limousines, aubrac et autres allaitantes, qui maillent toute la moitié haute du département, le plus imposant cheptel ovin de France qui pâture dans toute la partie sud de l’Aveyron, autour de roquefort, des terres principalement dédiées à la production de fourrage pour les bêtes : l’Aveyron est une terre d’élevage. Qui s’il n’arrive pas à accrocher la barre des 300 000 habitants, compte plus d’un million et demi de têtes de bétail.
Résolument tourné vers l’élevage, l’Aveyron présente aussi la particularité de compter un peu moins de 8 000 exploitations agricoles, maillant tout son territoire, avec une part très croissante s’orientant vers l’agriculture biologique.
Un peu moins de 8 000 exploitations agricoles
S’il n’échappe pas à une véritable érosion, toutefois moindre qu’ailleurs avec un nombre d’emplois agricoles divisé par 2,4 depuis 1975 contre 3,1 en moyenne en France métropolitaine, il se trouve confronté à une quantité importante d’éleveurs qui dans les prochaines années vont cesser leur activité.
200 nouveaux installés en prévision en 2024
Mais l’Aveyron enregistre aussi chaque année un nombre important de nouveaux installés, avec une prévision de deux cent pour 2024. Pas assez pour compenser totalement les départs mais précieux pour maintenir la dynamique agricole, ce secteur étant le premier moteur économique du département. Un emploi industriel sur trois relève en effet de l’agroalimentaire contre un sur cinq au niveau national. Les 11 000 emplois agricoles représentent 9,9 % des emplois occupés dans le département contre 2,6 % au niveau national.
L'agrotourisme, un des piliers du développement économique
À cela il faut ajouter toute la part agrotourisme qui, dans un département comme l’Aveyron, devient un des piliers du développement économique.
L’Aveyron n’échappe pas au déclin du nombre d’exploitation, notamment dans le domaine de l’élevage, enregistré en France depuis plusieurs années. Pour autant, il enregistre aussi un nombre intéressant de nouvelles installations qui, si elles ne compensent pas les départs, présagent d’un maintien du tissu agricole dans ce patchwork de productions que représente l‘Aveyron.
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