Salon de l'agriculture : le succès de la race Aubrac au-delà de son berceau

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  • Les animaux de la race aubrac ont fait sensation, mercredi, sur le grand ring du pavillon 1 de la porte de Versailles.
    Les animaux de la race aubrac ont fait sensation, mercredi, sur le grand ring du pavillon 1 de la porte de Versailles. Centre Presse Aveyron
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A Paris, Philippe Henry

Alors que le concours général agricole qui s’est tenu mercredi mettait en lumière ces animaux d’exception, le président de l’Upra aubrac Yves Chassany rappelait que la génétique de cette race lui permettait de rencontrer un succès grandissant auprès des éleveurs, partout en France.

Une véritable vitrine du savoir-faire des éleveurs de race aubrac. Mercredi après-midi, devant plusieurs centaines de personnes venues assister au concours sur le grand ring du hall 1 de l’immense parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, Yves Chassany n’a eu de cesse de vanter les mérites de cette race qui, aujourd’hui, n’a de cesse de s’exporter au-delà de ses terres d’origines entre les plateaux du nord de l’Aveyron, de la Lozère et du Cantal.

"La qualité de notre production n’est plus à démontrer, avec des signes officiels de qualité qui viennent en attester, se félicite le président de l’Upra aubrac. Nos éleveurs sont engagés de longue date dans des pratiques durables et saines et cela fait aujourd’hui la différence". Yves Chassany rappelle ainsi que la conduite de ces animaux "est facile et que le rendement est intéressant".

Des qualités qui séduisent logiquement d’autres zones d’élevages situées en montagne comme les Alpes ou les Pyrénées ou dans des secteurs plus secs comme le Gard ou l’Hérault. "Sur les 700 éleveurs répartis dans toute la France, les deux tiers se situent dans le berceau d’origine de la race et le reste se trouvent ailleurs, détaille Yves Chassany. Et cette tendance ne fait que se confirmer car les éleveurs sont en recherche d’animaux rustiques, qui peuvent s’adapter et qui sont relativement autonomes".

Sélection

Et ce, alors que les éleveurs doivent jongler avec des aléas climatiques qui perturbent la production. "Les vaches aubrac sont capables de se nourrir dans un environnement dégradé, assure le président de l’Upra aubrac. D’ailleurs, nous travaillons toujours à l’amélioration de ces qualités. Nous veillons à sélectionner les animaux pour qu’ils puissent mieux supporter des périodes où les fourrages sont abîmés, etc". 

Dans un contexte où les agriculteurs en général, et les éleveurs en particulier, se retrouvent confrontés "à de nouveaux défis, il est important de rester solidaire". "Nous allons devoir adapter nos façons de travailler dans les années à venir, complète Yves Chassany. Et cette sélection que nous opérons auprès de nos animaux doit nous permettre d’y faire face, en tout cas d’y travailler autant que nous le pouvons".

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