L'Aveyron terre d'accueil des colonies de vacances

"Pour savoir où envoyer ses enfants, le mieux est de se poser la question: que pourrait faire mon enfant durant les vacances", note Marie-José Marty, conseillère d’éducation populaire et jeunesse auprès de la Direction départementale de la cohésion sociale de la protection des populations (DDCSPP). En fonction de cette réponse, il est toujours possible de trouver une "colo".

L'Aveyron, une référence nationale 

Le département est une référence nationale en la matière. On comptabilise 180 organisateurs de séjours (avec ou sans hébergement). "L’Aveyron offre quasiment toutes les activités possibles et toutes les formules d’accueil", ajoute Marie-José Marty. Toutes les activités, y compris maritimes, grâce aux nombreux lacs. Pour cet été la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) a donné le feu vert à quelque 314 séjours à l’été 2012 (dont 190 venant de l’extérieur).

Pourquoi ce succès ?

Qu’est ce qui explique ce succès des "colos" née bien avant les années soixante (date des premières réglementations) et que le chanteur Pierre Perret avec ses "Jolies colonies de vacances" ou Gérard Jugnot et son film "Scout toujours", ont célébrée tel un patrimoine national?

La réponse se trouve du côté du contenu, répond sans équivoque Jean-Yves Taillac, inspecteur Jeunesse et sport à la DDCSPP. "Les centres de vacances n’existent que parce qu’il y a un projet pédagogique. On donne l’autorisation à un centre de vacances ou pas en fonction d’un projet. Un centre de vacances ne fait pas de gardiennage d’enfants", insiste (avec le sourire) l’inspecteur jeunesse qui rappelle au passage que le nom "colonie de vacances" a disparu du langage administratif et officiel.