Fukushima: une unité de décontamination d'eau radioactive réactivée

  • Photo fournie le 26 septembre 2013 par Tepco de l'un des réservoirs de la centrale à Okuma
    Photo fournie le 26 septembre 2013 par Tepco de l'un des réservoirs de la centrale à Okuma /AFP - TEPCO
  • Le dirigeant de Tepco,  Naomi Hirose , le 27 septembre 2013 à Tokyo
    Le dirigeant de Tepco, Naomi Hirose , le 27 septembre 2013 à Tokyo AFP - Kazuhiro Nogi
Publié le
AFP

La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé vendredi avoir remis en service une unité de décontamination d'eau radioactive, laquelle constitue un de ses plus gros soucis actuels.

"Nous avons relancé en test à chaud le système ALPS vendredi à 00H04 (jeudi 15H04 GMT)", a indiqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un courriel à la presse.

ALPS, conçu avec le groupe japonais Toshiba, est censé enlever une soixantaine d'éléments radioactifs de l'eau déjà débarrassée de césium 134/137 et actuellement stockée dans des centaines de réservoirs disséminés sur le site de la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.

Ce dispositif avait déjà été testé en mars mais il n'avait pas alors donné totale satisfaction. Il a été arrêté plusieurs mois pour remédier à ce qui ne fonctionnait pas correctement.

Une seule des trois unités existantes a été remise en exploitation.

ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L'un d'eux a fui récemment et a jeté le doute sur les 300 autres du même type.

Le problème de l'eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression du gouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout, une partie de cette eau souillée s'écoulant aussi dans l'océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés du complexe atomique.

Tepco et l'autorité de régulation ont déjà prévenu que l'eau en question, une fois passée par ALPS et un autre système pour enlever ce qui pourra l'être du tritium résiduel, devra être rejetée en mer. Il faudra pour cela que son niveau radioactif soit conforme aux limites admises au niveau mondial.

Le gouvernement a prévu d'investir lui aussi dans un puissant système de décontamination pour renforcer le dispositif ALPS qui de toute façon sera insuffisant.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?