Primaire PS: participation élevée à Marseille, fermeture des bureaux retardée

  • Une femme entre dans un bureau de vote à Marseille le 13 octobre 2013 à l'occasion de la primaire PS
    Une femme entre dans un bureau de vote à Marseille le 13 octobre 2013 à l'occasion de la primaire PS AFP - Bertrand Langlois
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AFP

Les bureaux de vote de la primaire socialiste citoyenne de Marseille fermeront à 20H00 dimanche soir, soit une heure plus tard que prévu en raison de problèmes d'émargements et d'une affluence élevée, a annoncé la Haute autorité des primaires (HAP).

Cette décision a été prise par le comité d'organisation à la demande des candidats, a indiqué René Stefanini, le secrétaire général de la HAP.

L'affluence est "particulièrement élevée et comparable, avec près de 6.000 votants à la mi-journée, à celle de la primaire présidentielle", a déclaré Alain Fontanel, secrétaire national aux Fédérations du PS.

Lors d'un point de presse à Marseille, M. Fontanel a fait part de sa "satisfaction".

Il a par ailleurs indiqué qu'il y avait dans un bureau du XVe arrondissement de la ville "des discordances de dates de naissance" et qu'au "bénéfice du doute les personnes concernées n'ont pas voté", soit quelques dizaines d’électeurs.

La sénatrice Samia Ghali, se disant "choquée" auprès de l'AFP, a demandé que de nouveaux listings soient présentés dans l'après-midi, afin que les électeurs puissent voter.

"Il y a 54 autres bureaux où les choses se passent normalement", a tenu à souligner M. Fontanel.

Pour lui, un problème sur un bureau de vote "n'invalide pas un scrutin", même si "ça peut localement et légitimement provoquer des tensions".

Plusieurs délégués de candidats ont fait part aux journalistes de divers problèmes. Ainsi le représentant de Christophe Masse, Pascal Chamassian, a indiqué qu'un bureau de vote avait été oublié dans le XIIIe arrondissement et a dit vouloir "faire un recours" auprès de la HAP.

Le représentant de Marie-Arlette Carlotti, Jean-Paul Giraud, a estimé qu'il y avait un problème technique d'organisation et un problème de vote individuel. Certains représentants de candidats ont en effet dénoncé l'organisation de covoiturages ou de transports collectifs.

Par ailleurs, Mme Ghali, qui a été accusée d'avoir affrété des bus pour conduire ses partisans jusqu'aux bureaux de vote, s'est défendue en indiquant qu'il s'agissait de "covoiturage". "Il y a eu du covoiturage et je l'assume", a-t-elle dit sur i-Télé.

La HAP avait indiqué à l'AFP qu'il n'y avait rien d'illégal dans le fait d'affréter des bus pour faire venir les électeurs.

Source : AFP

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