JO-2014: une équipe de France ambitieuse derrière Jason Lamy-Chappuis

  • Jason Lamy-Chappuis célèbre sa victoire lors du relais des Mondiaux de combiné nordique, le 2 mars 2013 à Val di Fiemme, en Italie
    Jason Lamy-Chappuis célèbre sa victoire lors du relais des Mondiaux de combiné nordique, le 2 mars 2013 à Val di Fiemme, en Italie AFP/Archives - Andreas Solaro
  • De gauche à droite: le président du comité olympique français Denis Masseglia, la ministre des Sports Valérie Fourneyron, le skieur Jason Lamy Chappuis, le président de la délégation française pour les JO d'hiver Luc Tardif, le
    De gauche à droite: le président du comité olympique français Denis Masseglia, la ministre des Sports Valérie Fourneyron, le skieur Jason Lamy Chappuis, le président de la délégation française pour les JO d'hiver Luc Tardif, le AFP
  • Le Français Jason Lamy Chappuis désigné porte-drapeau de l'équipe de France pour les JO de Sotchi en Russie, le 14 octobre 2013
    Le Français Jason Lamy Chappuis désigné porte-drapeau de l'équipe de France pour les JO de Sotchi en Russie, le 14 octobre 2013 AFP
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AFP

A 116 jours des jeux Olympiques de Sotchi (7-23 février), l'équipe de France a dévoilé lundi à Paris son porte-drapeau, Jason Lamy-Chappuis, référence mondiale du combiné nordique, et de très hautes ambitions.

A 27 ans, Lamy-Chappuis a déjà tout gagné dans sa carrière, un titre olympique, quatre couronnes planétaires et trois globes de N.1 mondial. Mais le Jurassien, né aux Etats-Unis de père français et de mère américaine, a difficilement caché son émotion au moment de se saisir du drapeau français, peu après sa désignation par le Comité national national olympique et sportif français (CNOSF).

"Dans une carrière, c'est quelque chose de grand. C'est beaucoup d'émotion, une grande fierté et une grande responsabilité aussi", a reconnu Lamy-Chappuis qui était en concurrence avec Ophélie David (skicross) et Brian Joubert (patinage artistique).

Mais cette équipe de France -qui comprendra en Russie entre 116 et 128 athlètes- ne connaît pas la concurrence et n'est pas du genre à se faire de crocs en jambes entre disciplines.

"Nous sommes une grande famille, nous allons tous dans le même sens", a résumé le porte-drapeau qui succède au biathlète Vincent Defrasne qui avait conduit la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture des JO-2010 à Vancouver (Canada).

Quatre ans après Vancouver où elle avait décroché 11 médailles, dont deux en or, la France aborde la rendez-vous de Sotchi avec ambition: "Nous visons 15 médailles dont cinq en or, c'est dans la suite logique de Vancouver et de la saison dernière où nous avons eu 19 médailles dans les différents championnats du monde de ski", a ainsi expliqué Michel Vion, le président de la Fédération française de ski (FFS).

"Nous voulons retrouver notre niveau de Salt Lake City" en 2002, a de son côté souligné son homologue de la Fédération française des sports de glace (FFSG), Didier Gailhaguet, où Marina Anissina et Gwendal Peizerat avaient décroché l'or en danse.

L'équipe de France, présente dans toutes les disciplines, hors hockey sur glace et en attendant les résultats du tournoi de qualification olympique de curling messieurs, ne manque en effet pas d'atouts.

En ski alpin, elle peut compter sur Tessa Worley, championne du monde 2013 de slalom géant et 4e du classement mondial de la spécialité l'hiver dernier, et sur le très polyvalent Alexis Pintureault, 6e du classement général de la Coupe du monde avec trois victoires en 2012-13.

En biathlon, qui avait apporté six des 11 médailles françaises à Vancouver, Martin Fourcade est devenu depuis 2010 l'ogre de la discipline avec cinq titres mondiaux et deux globes de N.1 mondial.

"C'est clair, je vais à Sotchi pour aller chercher un titre olympique", a martelé le Catalan de 25 ans.

C'est aussi la tonalité du message, sans complexes et sans vantardise, distillé par Lamy-Chappuis (trois titres mondiaux l'hiver dernier), par Pierre Vaultier (snowboardcross), Guilbaut Colas (bosses), Ophélie David ou Brian Joubert (partinage artistique).

Il leur reste un peu plus de 100 jours pour concrétiser leurs impatiences olympiques en réalités d'or, d'argent ou de bronze. C'est à la fois beaucoup et très peu.

Source : AFP

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