Ligue des champions: Marseille-Naples, une victoire sinon rien

  • Le milieu de terrain français Mathieu Valbuena, à l'échauffement, le 18 octobre 2013 à Nice
    Le milieu de terrain français Mathieu Valbuena, à l'échauffement, le 18 octobre 2013 à Nice AFP/Archives - Valery Hache
  • Le milieu de terrain Mathieu Valbuena lors du match opposant Marseille à Nice, le 18 octobre 2013 à Nice
    Le milieu de terrain Mathieu Valbuena lors du match opposant Marseille à Nice, le 18 octobre 2013 à Nice AFP/Archives - Valery Hache
Publié le
AFP

Marseille, dernier du groupe F sans aucun point, reçoit Naples mardi lors de la 3e journée de Ligue des champions, avec l'obligation de s'imposer pour conserver un mince espoir de qualification dans un groupe très relevé où Arsenal mène la danse devant Dortmund.

Une chance sur dix de se qualifier après ses deux défaites d'entrée face à Arsenal (2-1) et à Dortmund (3-0): voici résumée la très délicate mission qui s'offre à l'OM.

Si l'on ajoute à cela un revers vendredi à Nice (1-0) lors de la 10e journée de Ligue 1, qui intervient deux semaines après une autre défaite face au Paris SG (2-1), le tableau n'incite pas vraiment à l'optimisme.

Mais l'entraîneur Elie Baup veut y croire: "Il faut réussir un gros coup pour espérer même si on sera tributaire de ce qui se passe sur l'autre match. Ce qui est important, c'est de croire et d'espérer en une possible qualification".

En panne d'efficacité, avec un seul but inscrit en C1 lors de ses deux premiers matches, et encore sur un penalty réussi par Jordan Ayew en toute fin de partie contre Arsenal, Marseille sera en plus privé mardi de son défenseur central brésilien Lucas Mendes, victime d'une entorse à la cheville et qui sera remplacé par Souleymane Diawara, et du Tunisien Khalifa (tête de péroné).

Mais pour ce premier match officiel de l'histoire entre les deux formations, l'OM peut se dire que les équipes transalpines lui réussissent plutôt bien en Ligue des champions. Il y a deux ans, les joueurs alors dirigés par Didier Deschamps avaient sorti l'Inter Milan en 8e de finale. Sans parler du sacre européen des Marseillais en 1993, l'unique d'un club français, face à l'AC Milan (1-0).

De son côté, Naples, qui ne vit que sa deuxième campagne de C1, n'a marqué au total que deux buts en six matches européens face à des équipes françaises, contre Toulouse (1-0) et Bordeaux (1-0).

Pour autant et malgré leur défaite vendredi à Rome (2-0) en Championnat d'Italie, les Napolitains sont "venus pour se reprendre et faire un résultat", a souligné le milieu de terrain Gökhan Inler.

Le jeu de Valbuena étudié

"Ce match n'est pas décisif mais très important pour les deux équipes", a ajouté l'international suisse d'origine turque qui avoue que Naples a "étudié le jeu de Valbuena, un joueur très important".

Si Naples compte déjà une victoire dans ce groupe F (2-0 face à Dortmund), l'équipe de Benitez, après un excellent début de saison a perdu de sa superbe. La défaite dans le match au sommet vendredi a sonné comme un coup d'arrêt, le second après celui à Arsenal sur le même score. Et à chaque fois Gonzalo Higuain a manqué, forfait à Londres et entré trop tard à Rome.

"Il s'entraîne comme les autres, à 100%. Les médecins disent qu'il est apte physiquement. S'il est prêt psychologiquement, il jouera", a assuré Benitez devant la presse.

Le buteur argentin, rattrapé par ses problèmes musculaires à la cuisse droite, n'a plus joué un match entier depuis quatre semaines, et son absence pèse d'autant plus qu'il était un des acteurs du départ pied au plancher du Napoli.

Autre sujet de préoccupation pour Benitez, son meneur de jeu Marek Hamsik est transparent. La défense aussi suscite quelques doutes. Benitez a perdu deux éléments, Juan Camilo Zuniga et Miguel Britos.

Le Colombien a fini par se faire opérer de son genou droit, qui le gêne depuis plusieurs mois. Britos s'est blessé contre la Roma, et son remplaçant, Paolo Cannavaro, a précipité la défaite de son équipe en causant le coup franc du premier but contre Rome et le penalty du second, écopant d'une exclusion!

Ex-capitaine, Cannavaro a perdu sa place sous Benitez, et visiblement sa confiance, mais c'est lui qui a le plus de chances de jouer mardi en charnière avec Raul Albiol.

"J'ai encore besoin d'y réfléchir cette nuit, on verra demain", a conclu Benitez.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?