Battu à Marignane, Rodez s’enfonce dans le doute
15e journée. Battu sèchement à Marignane (3-0) samedi, le Raf n’a plus gagné en championnat depuis 4 matches. Manque de confiance, de solidarité, il avance dans le doute alors que son calendrier immédiat est des plus compliqués.
Au lendemain de la défaite du Raf, battu sèchement à Marignane (3-0), le constat de Franck Plenecassagne ne laisse rien présager de bon. "Doute", "manque de solidarité", "très mauvaise série", les mots de l’entraîneur du Rodez Aveyron football traduisent la mauvaise passe actuelle d’une équipe transfigurée. Mais dans le mauvais sens bien sûr.
Bien malin en effet, celui qui aurait pensé au soir du 23 novembre, lorsque Cannes tombait à Paul-Lignon (2-1), que moins de deux mois plus tard, le Raf aurait enchaîné 3 revers et 1 nul. Bien sûr, la Coupe de France est passée par là. Mais, comme il le déclarait déjà samedi soir, Plenecassagne ne croit pas en cette explication pour justifier des difficultés de son équipe. "Dans le contenu, les maux ne sont pas dus à cela, balaie-t-il. Au contraire, le fait de rivaliser avec une formation de Ligue 1 aurait dû nous rassurer."
Une équipe dans le doute
Au regard de l’ampleur du score et, surtout, de l’absence de réaction après que Marignane, avant-dernier du championnat rappelons-le, ait ouvert la marque, cela n’a donc pas été le cas. "C’est symptomatique d’une équipe qui doute et cela correspond à nos difficultés actuelles, le manque d’efficacité, la fragilité défensive, etc.", reconnaît le coach aveyronnais.
Pas de ressort cassé, selon Plenecassagne
Avant d’égrener les raisons possibles du passage de ce groupe à une régression visible. "Il y a une accumulation de choses contre nous. Jusqu’à présent, on contrait ça par notre solidarité, regrette-t-il. Là, ça fait beaucoup entre le départ de Laoudihi cet été, les blessures, les problèmes de comportement (Carmo)... Et on n’a pas un effectif suffisant en quantité ou en expérience pour empêcher le surplace actuel." S’il refuse toute idée de ressort cassé, le technicien n’en oublie avant tout pas les prochaines échéances.
"Il faut vite casser cette série même si ce qui arrive n’est pas fait pour nous rassurer." Et pour cause, les trois prochains matches vont amener Rodez à Grenoble (3
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