Onet : encore une journée pour profiter du Salon du vin
La 10e édition de cet événement, servie depuis vendredi jusqu’à dimanche soir, est très appréciée par les initiés mais le grand public apprécie aussi de découvrir des crus, autant de trésors nationaux.
Vigneronne. C’est le terme qui figure sur sa carte de visite. Mais, elle n’en fait pas une appellation d’origine contrôlée. Elle accepte aussi viticultrice. Elle préfère le premier car « c’est une reconnaissance ».
Et l’intéressée de poursuivre : « Le vigneron fait tout de A à Z. Il travaille la vigne, il vinifie et il commercialise. C’est mon cas ». Installée sur la commune de Martiel, sur la route de Villeneuve, Sandra Lemoine participe pour la première fois au Salon du vin et des vignerons qui a dressé la table pour trois jours à la salle des fêtes d’Onet-le-Château.
Avec son Domaine Pleyjean, elle est l’invitée des quatre cavistes organisateurs, lesquels offrent chaque année un précieux sésame à un ambassadeur aveyronnais. Pour la 10e édition, c’est elle qui se retrouve dans la lumière, partageant ainsi les feux de la rampe avec les 48 professionnels, sélectionnés par les quatre cavistes ruthénois et originaires de tout l’hexagone.
Elle vit cette invitation « comme un grand honneur » : « Les amateurs de vin viennent ici. Les initiés s’y donnent rendez-vous ; ils sont de plus en plus nombreux et viennent de loin».
Elle se réjouit donc d’être là car « cette manifestation a pris de l’envergure » : « Elle est bien implantée, je n’ai que de bons échos. C’est important pour moi d’y être ». Outre le ratafia, elle propose un rosé et deux rouges à la dégustation ; un fruité et la cuvée Benjamin qui a vieilli en fût de chêne. Un aperçu de sa production qui est en conversion bio depuis mai 2011.
Travaillant quatre hectares au lieu-dit Pleyjean, Sandra Lemoine attend le label AB (agriculture biologique) pour les vendanges 2014. Après une reconversion professionnelle et des études d’œnologie et de viticulture, elle a défriché et remis en culture certaines parcelles en coteaux, argilo-calcaires et bien exposées. Dix ans plus tard (elle a attaqué... l’année de naissance du salon à Onet !), ses vignes ont un rendement de 35 hectolitres, soit une production de 11 000 bouteilles. Elle les écoule en vente directe, dans les restaurants et chez les cavistes.
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