Près de 200 pèlerins réunis sur le calvaire aubinois

  • Les enfants étaient cette année un peu plus présents dans la procession.
    Les enfants étaient cette année un peu plus présents dans la procession. Centre Presse
  • Près de 200 pèlerins réunis sur le calvaire aubinois
    Près de 200 pèlerins réunis sur le calvaire aubinois Centre Presse
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    Près de 200 pèlerins réunis sur le calvaire aubinois Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Tradition religieuse. C’est une procession quelque peu rajeunie qui a célébré la Passion du Christ.

C’est avec toujours autant de ferveur que près de 200 pèlerins ont commémoré vendredi la Passion du Christ sur le calvaire aubinois, en participant à la procession menée par les pères Bernard Molinier et Jean-Marie Garrouste, de la paroisse Saint-Éloi. Pour le père Molinier, «ce vendredi Saint est l’occasion d’être en communion avec l’Humanité dans la souffrance et de rappeler les paroles du Christ à l’encontre de la classe dirigeante de son époque: malheur à vous hypocrites qui laissez de côté la justice et l’amour de Dieu»… L’homme d’Église s’est par ailleurs félicité de la présence des enfants de l’école Sainte-Agnès, venus sur la base du volontariat, ce qui a donné un caractère quelque peu inédit et joyeux à ce chemin de croix. Des enfants qui ont été mis à contribution pour la lecture des prières à chacune des quatorze stations du Golgotha aubinois. Le père Molinier a rappelé également le calvaire du Christ, de la gifle donnée par un soldat romain jusqu’à la crucifixion. Pour terminer ce chemin de croix, les pèlerins ont observé un dernier moment de recueillement à la chapelle du Pouzet, chapelle de style roman tardif, datant du XIIIe siècle. Un juste retour aux sources, puisque cette chapelle, qui abriterait un bénitier alimenté par une eau divine -on lui attribuait des vertus miraculeuses notamment pour les problèmes de vue- a été le théâtre des toutes premières processions sur le site du fort. En septembre 1711, la dysenterie et la petite vérole ayant décimé la population locale, les habitants firent le vœu de se rendre en procession à la chapelle pour prier lors de chaque veille de la Nativité. Il en fut de même en 1871, toujours pour lutter contre ces maladies dévastatrices. Il fut alors décidé d’effectuer non plus un, mais deux pèlerinages, l’un pour la Saint-Marc, l’autre pour l’Assomption. Entre-temps, le calvaire du fort d’Aubin avait été érigé par les trois frères jésuites Nampon, Sécail et Guzzy, et béni par l’Évêque de Rodez, Monseigneur Delalle, en 1861.

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