Mondial: les Pays-Bas en quarts sur le fil face au Mexique

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  • L'attaquant des Pays-Bas Klaas-Jan Huntelaar (g) explose de joie après avoir marqué le but de la qualification pour son pays face au Mexique, le 29 juin 2014 au stade Castelao à Fortaleza
    L'attaquant des Pays-Bas Klaas-Jan Huntelaar (g) explose de joie après avoir marqué le but de la qualification pour son pays face au Mexique, le 29 juin 2014 au stade Castelao à Fortaleza AFP
  • Les joueurs néerlandais pendant la pause d'hydratation lors de Mexique - Pays-Bas, le 29 juin 2014 à Fortaleza
    Les joueurs néerlandais pendant la pause d'hydratation lors de Mexique - Pays-Bas, le 29 juin 2014 à Fortaleza AFP
  • Le gardien mexicain Guillermo Ochoa pris à contre-pied sur un penalty des Pays-Bas en 8e de finale du Mondial, le 29 juin 2014 au stade Castelao à Fortaleza
    Le gardien mexicain Guillermo Ochoa pris à contre-pied sur un penalty des Pays-Bas en 8e de finale du Mondial, le 29 juin 2014 au stade Castelao à Fortaleza AFP
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Centre Presse Aveyron

Les Pays-Bas, écrasés de chaleur à Fortaleza, ont trouvé en eux les ressources pour renverser le Mexique (2-1) en huitièmes du Mondial-2014 et passer en quarts grâce à une égalisation tardive de Sneijder (88) et un penalty d'Huntelaar dans le temps additionnel.

Maudit, le Mexique est maudit ! "El Tri" a vécu le plus cruel des scénarios alors qu'il menait depuis la 48e minute grâce à Giovani dos Santos et était tout proche de mettre fin à sa série noire après cinq échecs consécutifs en huitièmes.

Mais les "vieilles gloires" néerlandaises en ont décidé autrement: Wesley Sneijder a égalisé d'un imparable coup de canon avant qu'Arjen Robben n'obtienne un penalty synonyme de crève-coeur pour le Mexique, éliminé pour la sixième fois d'affilée à ce stade.

C'est peu dire que les Pays-Bas ont eu très chaud! Au stade Castelao, le thermomètre indiquait 32°C à la mi-temps, avec 68% d'humidité, et les Néerlandais en ont visiblement souffert.

Dans la touffeur tropicale, il a fallu un long tour de chauffe pour les deux équipes. On a d'ailleurs assisté à la demi-heure de jeu à la première "pause hydratation" officielle de ce Mondial, les joueurs se rassemblant autour de glacières pour tenter de se rafraîchir un peu.

Sans doute plus habitués à ce type de climat, les Mexicains ont été les plus menaçants, avec Giovani dos Santos (29, 42) ou Hector Herrera (17).

Les Néerlandais, de leur côté, ont semblé anesthésié par l'atmosphère: très peu de mouvement, peu de ballons exploitables pour les flèches Arjen Robben et Robin van Persie et aucune frappe cadrée en première période.

- Ochoa brille mais s'incline -

Surtout, ils ont perdu trop rapidement leur sentinelle du milieu de terrain, Nigel de Jong, contraint de sortir sur blessure au bout de seulement 9 minutes de jeu. Du coup, les joueurs de Louis van Gaal n'ont pas réussi à emballer le match comme ils l'avaient si bien fait en phase de poules contre l'Espagne (5-1).

Seul un enchaînement contrôle-frappe hors cadre de Van Persie (27) et une percée de Robben, peut-être déséquilibré dans la surface après une grossière erreur de la défense mexicaine, a réveillé un peu le public "Oranje", clairement en minorité face aux bouillants spectateurs mexicains.

Mais c'est bien "El Tri" qui a pris l'ascendant juste après la pause: "Gio" dos Santos, à la lutte avec Daley Blind à l'entrée de la surface, a adressé une frappe flottante qui a fini sa course dans les filets (48).

Aussitôt, les Pays-Bas se sont mis à pousser. Et le gardien mexicain Guillermo Ochoa, impérial comme face au Brésil (0-0) en poules, a longtemps retardé l'échéance,

Sur corner, Stefan de Vrij a été tout près d'égaliser d'une tentative à bout portant mais il a trouvé sur sa route "Memo" Ochoa, qui a détourné le ballon sur son poteau et empêché l'égalisation (57). Et le portier, décidément en état de grâce, a ensuite parfaitement bouché l'angle devant Robben (74).

Les Pays-Bas n'y arrivaient pas, le capitaine Van Persie a cédé sa place la tête basse à Klaas-Jan Huntelaar, et les Mexicains y ont longtemps cru, jusqu'au coup de tonnerre de Sneijder: ballon repoussé dans la surface et frappe puissante au ras du poteau d'Ochoa, battu (88).

Le coup de massue était trop fort et les Mexicains ne s'en sont pas relevés, puisque Robben a été accroché peu après par le capitaine Rafael Marquez dans la surface. Stupeur, penalty, et la qualification qui change de camp (90+4).

Considérés comme l'épouvantail du tournoi après leur premier tour tonitruant (10 buts), les hommes de Louis van Gaal peuvent désormais voir plus loin, sachant que leur quart les opposera au vainqueur du match d'invités surprises Costa Rica-Grèce.

Et avec des joueurs du talent de Sneijder et Robben, ils peuvent même croire en leur bonne étoile.

Source : AFP

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