Daniel Crozes : un nouveau livre pour "sécher les couillons"

  • Pour ce livre, Daniel Crozes a été encouragé par de nombreuses lectrices.
    Pour ce livre, Daniel Crozes a été encouragé par de nombreuses lectrices. RDS
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

L'écrivain originaire de Camjac vient de publier un nouvel ouvrage, Sécher les couillons, aux éditions du Rouergue.

Il a sorti cinq livres en 2013. Pour une année qu’il qualifie lui-même de "très satisfaisante". Il a notamment eu les honneurs de France Inter où Sonia Devillers lui a ouvert la piscine de son Grand bain pour une émission de 60 minutes, source de "bonnes retombées" à une heure de grande écoute. Il parle aussi des 4’30’’ qui lui ont été consacrées au 13 heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1... Qui dit mieux ? Pas grand monde, si ce n’est l’intéressé puisque 2014 s’annonce du même acabit pour Daniel Crozes.

Jurons, insultes et autres amabilités

L’écrivain, historien et journaliste aveyronnais, originaire de Camjac (où il est né en 1958), est sur des bases identiques à celles de l’an dernier. S’il s’est penché sur les barrages du département, ceux sur la Truyère (ouvrage sorti au printemps) et ceux du Lévezou (à paraître à l’automne avec des photos d’Adélaïde Maisonnabe), il "squatte" les ondes nationales avec Sécher les couillons, paru au Rouergue. Après Les 1001 mots de l’Aveyron (2010) et 501 proverbes de l’Aveyron (2013), il a poursuivi son voyage "autour de la langue" en bouclant son périple par les jurons, les insultes et autres amabilités. "Ce sont des lectrices qui m’ont poussé à écrire ce livre, plus “gaillard”, caustique, rabelaisien", s’excuse-t-il presque. Le contenu n’est pas spécifique aux Aveyronnais mais ils y plongeront avec plaisir, voire avec gourmandise.

Très sensible à "la musique des mots", Daniel Crozes a toujours l’oreille en éveil et un petit carnet à portée de main. Pour Sécher les couillons, il parle volontiers d’un "merveilleux mescladis." Explications : "Ce n’est ni du français, ni de l’occitan,s’amuse-t-il. Ce livre fait hurler les puristes." En revanche, (tous) les autres lui ont réservé un très bon accueil. "Par ces temps de morosité, ça détend, ça fait rire. Et puis, le ludique n’empêche pas la rigueur", conclut l’écrivain.

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