Un projet de 8,3M€ pour réhabiliter le centre-ville de Villefranche

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    Un projet de 8,3M€ pour réhabiliter le centre-ville de Villefranche Repro CP
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PA.D.S.

Bastide. Une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique est toujours en cours afin de recueillir d'éventuelles doléances au projet de réhabilitation évalué à 8,3M€ proposé par les élus.

Après deux permanences salle N°2 de la mairie, le cahier des doléances est toujours vierge. Une troisième, et dernière, est programmée mardi 5 août (de 14 heures à 17 heures) pour celles et ceux qui auraient une remarque positive ou négative à signaler à Roger Mouysset, le commissaire enquêteur, chargé de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique du projet de restauration immobilière de la bastide.

Un projet évalué à 8,3M€

Pilotée par la préfecture, cette procédure administrative faisait suite à une délibération prise en avril 2013 par le conseil municipal. Les élus ont souhaité mettre en place cette démarche pour une opération de restauration immobilière (ORI) sur les trois immeubles suivants: Marty nasses place Bernard-Lhez, l’ancien collège de la Douve et trois maisons mitoyennes et délabrées de la rue de la Miséricorde. Le coût du projet a été estimé par les services municipaux à 8,3 M€ (HT), dont 1,1 M€ uniquement pour l’acquisition des cinq bâtiments.

"J’ai été désigné par le tribunal administratif de Toulouse, explique Roger Mouysset, commissaire enquêteur depuis 19 ans et qui a déjà officié pour une même opération dans la bastide en 2008. Contrairement à ce que certains pensent, je n’ai aucun lien avec le dossier. Je suis là pour accueillir des gens qui auraient des questions et pour consigner des requêtes ou des doléances, qu’elles soient “pour” ou “contre”. Après la dernière permanence, et en fonction de ce que j’ai relevé, j’ai un mois pour adresser un courrier à la préfecture et au tribunal administratif afin de leur faire part de mon avis. Ensuite, cela n’est plus de mon ressort, même si je me tiens au courant de la décision finale." 

"Réhabilitation du patrimoine"

Visiblement, cette opération de restauration immobilière ne semble pas rencontrer beaucoup d’opposants. Pour ce qui est de la Douve, cédée à des promoteurs qui ont pour ambition d’y créer une résidence pour seniors, l’ORI permettra une défiscalisation sur les travaux; quant à l’immeuble Marty nasses, il entre dans le cadre, comme le souligne Roger Mouysset, de "la réhabilitation du patrimoine", même si depuis, la municipalité lui a trouvé une nouvelle fonction : un pôle culturel regroupant médiathèque, bibliothèque... Enfin, les trois maisons de la rue de la Miséricorde ont bien besoin de (gros) travaux et la mairie souhaite ainsi inciter leurs propriétaires à les réaliser. D’ailleurs, un arrêté a été pris en date du 12 juillet afin d’y interdire la circulation, que ce soit à pied ou avec un véhicule. 

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