Villefranche-de-Panat : quelle suite après le boycott mercredi ?

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    Villefranche-de-Panat : quelle suite après le boycott mercredi ?
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Centre Presse Aveyron

Le boycott de l’école du Lac panatois, mercredi matin, initié par certains parents d’élèves adossés au Collectif du mercredi, n’est pas passé inaperçu dans le département. 

Le boycott de l’école du Lac panatois, mercredi matin, initié par certains parents d’élèves adossés au Collectif du mercredi, n’est pas passé inaperçu dans le département. Le maire de la commune, Marcel Boudes, qui dit avoir appris l’opération en cours de journée, s’en est ému à la lecture de notre article, estimant qu’il pouvait laisser entendre que la commune n’avait pas fait le nécessaire.

"Nous, nous étions prêts"

"Nous, nous étions prêts", a tenu à préciser, jeudi, le premier magistrat, injoignable la veille. S’il consent que ce n’est pas de gaîté de cœur que la commune a pris, depuis près d’un an, les dispositions nécessaires pour répondre à la réforme, tout avait été mis en œuvre pour que l’école publique du village accueille les élèves en ce mercredi matin: enseignants, intervenants extérieurs et personnels qualifiés étaient de la partie.

Carence éducative

"Après je comprends les parents et je respecte leur mode d’expression", conclut le maire. Mais l’absence des élèves à l’école du Lac panatois a aussi provoqué quelques remous à Rodez, où Dominique Roure, le Directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) a évoqué la situation, mercredi, à l’occasion d’un point plus général sur la rentrée en Aveyron. 

Ouvert au dialogue, sans se départir de se fermeté, il avance: "A ce stade, je n’ai pas journée difficile ou de conflit. Ce qui se passe à Villefranche-de-Panat, je ne peux que le déplorer. Je rappelle que c’est un temps de scolarité obligatoire. Si cela se poursuit, je peux être amené à prendre des mesures, car il y a une carence éducative. Mais nous n’en sommes pas là. L’heure est à la discussion".

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