MH17 abattu en Ukraine: le ministre malaisien de la Défense à Moscou

  • Des restes du Boeing MH17 de la Malaysia Airlines près de Hrabove, le 9 septembre 2014, à l'est de Donetsk
    Des restes du Boeing MH17 de la Malaysia Airlines près de Hrabove, le 9 septembre 2014, à l'est de Donetsk AFP - Alexander Khudoteply
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Centre Presse Aveyron

Le ministre malaisien de la Défense est arrivé mercredi à Moscou au lendemain de la publication d'un rapport préliminaire sur le Boeing de Malaysia Airlines qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à son bord.

"Juste arrivé à Moscou: une autre longue journée de rencontres", a tweeté Hishammuddin Hussein à son arrivée.

Le ministre malaisien doit rencontrer son homologue russe Sergueï Choïgou et de hauts responsables de la diplomatie russe, selon une porte-parole de l'ambassade de Malaisie.

"Sa visite durera moins d'un jour", a indiqué à l'AFP la porte-parole. M. Hussein était mardi à Kiev. Après Moscou, il doit se rendre à Amsterdam.

Selon un rapport préliminaire rendu public à la Haye, le Boeing de Malaysia Airlines, qui s'est écrasé mi-juillet dans l'est de l'Ukraine sous contrôle des séparatistes, a été abattu par "un grand nombre de projectiles".

Le Boeing 777-200 s'est "disloqué en vol, en raison probablement de dégâts structurels causés par un grand nombre de projectiles à haute énergie qui ont pénétré de l'extérieur dans l'avion", a soutenu le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), chargé de l'enquête.

Les enquêteurs néerlandais ne donnent aucune indication sur la nature des "projectiles" ni sur leur origine, mais le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a estimé que la description technique des événements alimentait "la forte suspicion" d'un tir de missile, déjà évoqué en juillet par les Occidentaux.

Kiev ayant dit avoir repéré quelques jours avant la tragédie l'entrée sur son territoire, en provenance de Russie, d'un dispositif de tir de missiles, ce rapport risque d'accentuer la pression occidentale sur Moscou, sous la menace de nouvelles sanctions économiques européennes mercredi.

Un dirigeant séparatiste a démenti mardi toute implication dans ce drame. "Je ne peux dire qu'une chose: nous n'avons tout simplement pas d'équipements techniques capables d'abattre un Boeing", a déclaré Alexandre Zakhartchenko, "Premier ministre" de la République populaire unilatéralement proclamée de Donetsk.

Source : AFP

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