Sarkozy s'attaque frontalement à Hollande, "perdu" et "sonné"

  • L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy lors de son premier meeting depuis son retour en politique à Lambersart le 25 septembre 2014
    L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy lors de son premier meeting depuis son retour en politique à Lambersart le 25 septembre 2014 AFP - Philippe Huguen
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Centre Presse Aveyron

Nicolas Sarkozy s'est attaqué frontalement à François Hollande, lors de son premier meeting de campagne à Lambersart (Nord), le décrivant comme "perdu", "sonné" et "sans stratégie".

"Les Français éprouvent que les sommets de l'Etat sont perdus, sonnés, incapables du moindre bond, sans perspectives, sans stratégie", a-t-il affirmé devant ses partisans.

"Et que dire de ces comportements qui abaissent le débat public... La présidence dite +normale+? On imagine ce que cela aurait été si elle ne l'avait pas été", a-t-il lancé avec un sourire ironique, déclenchant une salve d'applaudissements.

"Le comportement exemplaire des ministres? Le président qui ne se mêlera pas de tout? La vie privée qui ne devra pas interférer avec la vie publique?" a-t-il demandé, provoquant de nouveau rires et applaudissements.

"Que reste-t-il de l'immense +Moi président+? A mi-mandat présidentiel, c'est sans doute ce qu'on appelle un sans-faute. On s'attendait au pire, au moins de ce point de vue on n'a pas été déçus", a-t-il poursuivi.

Nicolas Sarkozy a aussi dénoncé l'acharnement qui, selon lui, a frappé son action et ses partisans.

"Deux ans et demi durant, j'ai assisté, triste et silencieux, à la destruction systématique de tout ce que nous avions fait, non parce que c'était mal, non parce que ça ne marchait pas, mais parce que c'était nous", a-t-il affirmé. "Au lendemain de l'élection présidentielle, tous ceux qui n'étaient pas socialistes, tous ceux qui ne pensaient pas dans la bonne direction, tous ceux qui n'appartenaient pas à la nouvelle majorité, étaient destitués, démis, accusés renvoyés."

"Cette fascination pour la revanche a précipité notre pays dans la stupéfaction d'abord, dans l'indignation ensuite. Le nombre de mensonges, le nombre de gens à qui on a menti est si important qu'aujourd'hui se répand partout en France, dans toutes les régions, dans toutes les catégories, une sourde colère", a-t-il estimé.

Source : AFP

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