Cinéma : Le syndrome « Annabelle » a épargné Rodez

Ni sièges arrachés, ni cohue, encore moins de bataille de pop-corn ou de hurlements. La première projection, mercredi à 13h45, du film Annabelle au Cap’Cinéma de Rodez s’est déroulée dans une ambiance "tout ce qui a de plus normal", selon l’exploitant du multiplexe ruthénois, Yann Marie.

130 entrées pour la première séance

Une semaine après sa sortie dans l’hexagone, ce film d’horreur n’en finit plus de faire le buzz sur la toile tant il déchaîne les foules et particulièrement les ados, selon les exploitants de salles. Face à la cohue que sa diffusion engendre par endroits, certains diffuseurs n’ont d’ailleurs pas hésité à retirer le long-métrage de leurs écrans, quand d’autres ont préféré renforcer la sécurité dans les salles.

Rien de tout cela, pour l’instant, sur le piton ruthénois, où 130 adolescents se sont toutefois empressés hier d’acheter leur billet pour la première aveyronnaise du film. "C’est plutôt un bon score", analyse à chaud Yann Marie qui avait prévu pour l’occasion la salle 2 du cinéma qui compte 300 places. Une jauge qui devrait facilement être atteinte ce week-end.

Reste à espérer que la projection de ce film interdit aux moins de 12 ans se poursuive comme elle a commencé : dans le calme. "Il n’y a pas de raison que cela change, l’ambiance en Aveyron est plutôt bon enfant."