Deux nouvelles gardes à vue dans l'enquête sur les assassinats de Merah

  • Des policiers bouclent, le 2 octobre 2013 à Toulouse, le périmètre du site où Mohamed Merah a volé le scooter qu'il a utilisé pour commettre ses crimes
    Des policiers bouclent, le 2 octobre 2013 à Toulouse, le périmètre du site où Mohamed Merah a volé le scooter qu'il a utilisé pour commettre ses crimes AFP/Archives - Remy Gabalda
  • Olivier Corel, surnommé le "cheikh blanc" ou "l'émir blanc", le 23 mars 2012 à Artigat, en Ariège Olivier Corel, surnommé le "cheikh blanc" ou "l'émir blanc", le 23 mars 2012 à Artigat, en Ariège
    Olivier Corel, surnommé le "cheikh blanc" ou "l'émir blanc", le 23 mars 2012 à Artigat, en Ariège AFP/Archives - Remy Gabalda
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Centre Presse Aveyron

Deux hommes ont été mis en garde à vue dans l'enquête antiterroriste sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah pour commettre ses crimes au nom du jihad en mars 2012, a dit mardi à l'AFP une source judiciaire.

L'une des deux personnes interpellées est Olivier Corel, présenté comme le chef de file de la filière jihadiste d'Artigat, une commune de l'Ariège, a précisé cette source, confirmant une information de La Dépêche du Midi. Il a été placé en garde à vue lundi après-midi.

Surnommé le "cheikh Blanc", ou "l'émir blanc", ce sexagénaire avait été cité dans une affaire de filière toulousaine d'acheminement de jihadistes en Irak, qui avait donné lieu à des condamnations en 2009. M. Corel avait bénéficié d'un non-lieu dans ce dossier.

Abdelghani Merah, l'aîné de la fratrie Merah en rupture familiale, avait accusé Olivier Corel d'avoir été "au courant de tous les faits et gestes de Mohamed" mais aussi de ses "intentions". Selon lui, c'est d'ailleurs Olivier Corel qui avait marié Mohamed Merah selon le rite salafiste.

Dans un reportage diffusé par M6 en 2012, Olivier Corel avait qualifié les actes de Mohamed Merah de "bêtises".

Depuis les tueries de Toulouse et Montauban, au cours desquelles le "tueur au scooter" a assassiné trois militaires ainsi que trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, les policiers placés sous l'autorité des juges antiterroristes parisiens ont entendu des dizaines de personnes en garde à vue pour tenter de savoir comment Merah s'était procuré ses armes et de quel soutien matériel ou financier il avait pu bénéficier.

La plupart ont été rapidement relâchées. Mais trois hommes ont été mis en examen: Abdelkader Merah (frère de Mohamed), Mohamed Mounir Meskine (un ami de quartier des Merah) et Fetha Malki. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni une partie de son armement à Merah.

La seconde personne en garde à vue mardi dans cette affaire est Karim Mesbah, le beau-frère d'Abdelkader Merah, a précisé à l'AFP la source judiciaire.

Source : AFP

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