Handball : Montélimar éteint le Roc Aveyron

  • Le capitaine Simon et le Roc ont longtemps mené. En vain. Le capitaine Simon et le Roc ont longtemps mené. En vain.
    Le capitaine Simon et le Roc ont longtemps mené. En vain. Jean-Louis Bories
Publié le
Max. R.

Nationale 1. Les Aveyronnais ont été repris dans les dernières secondes par des Drômois qui ont justifié leur classement malgré les absences, les expulsions et un Amphi bouillant.

L’entraîneur Milenko Kojic a donc bien raison d’inciter ses hommes à « ne pas se relâcher ». Son Roc n’est pas encore maintenu et ce n’est pas le revers concédé sur le gong, samedi soir à l’Amphithéâtre face à Montélimar, qui va le pousser à se reposer sur ses lauriers.

Des lauriers, les Drômois ont prouvé de leur côté avoir la tête épaules pour les porter. Troisièmes avant la partie, et bien que diminués par plusieurs absences, ils ont en effet justifié 60 minutes durant les louanges qui les escortent. Jusqu’à arracher la victoire sur un ultime penalty à 15 secondes du buzzer, transformé par Fernandes malgré la bronca.

Supérieurs moralement mais également au-dessus athlétiquement d’Aveyronnais privés, eux, de Gaël Robert jusqu’à la fin de la saison (ligaments croisés genou), les visiteurs avaient d’entrée de jeu fait apprécier leurs qualités pour mener jusqu’à la 20e minute (10-13, 22e). Mais le Roc n’est pas non plus un perdreau de l’année. Et s’il s’avançait hier avec le doute des équipes sur une série de deux revers consécutifs, il n’est pas tout à fait le même lorsque Yannick Cham est de retour dans ses rangs. Ni même lorsque Peter Marusic fait parler son envie.

Le gala de Galas

Devant à la pause (17-15), les Ruthéno-Castonétois avaient fait le plus dur, pensait-on. Ils avaient surmonté le talent du gardien adverse, le Croate Kvesic, et supporté les « mines » de l’arrière Galas, ex de Créteil. Et à 24-21 en leur faveur à 15 minutes du buzzer, la soirée semblait bien partie.

Mais Montélimar, malgré les infériorités numériques (2 au Roc contre 7 aux visiteurs) ne lâchait jamais. Et grignotait. Becdro avait beau retarder l’inéluctable, le Roc ne trouvait plus la solution. Et pendant ce temps-là, l’Amphi assistait, impuissant, au gala de Galas (10 buts, 5 dans chaque mi-temps). Les mouches avaient changé d’âne et, si Pogacnik se sacrifiait à 30-30 récoltant un rouge logique mais un penalty beaucoup moins, elles ne reviendraient plus du côté aveyronnais.

À 6 matches de la fin de la saison, ce n’est définitivement pas le moment pour le Roc, en déplacement à Montpellier II samedi prochain, de se relâcher.
 

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