Le Chant des Serènes lance son quatrième festival

Une histoire de copains. C’est ainsi qu’est né le Chant des Serènes, en 2011. «Au départ, nous étions une dizaine, originaires de Saint-Salvadou et des alentours, avec la volonté de faire quelque chose ensemble», se souvient Marjorie Pujol, secrétaire de l’association. D’autres se sont ensuite greffés au fil des années, faisant gonfler les effectifs à une quinzaine de membres et une cinquantaine de bénévoles, pour la plupart âgés de 25 à 30 ans. Parmi eux, plusieurs ont quitté le département. «Mais ce n’est pas un problème,explique Jérémy Peret, Parisien d’adoption et chargé de la programmation musicale. C’est motivant de s’investir pour un événement dans la région que l’on aime bien.» L’implantation de l’association dans le village n’est d’ailleurs pas un hasard. Les membres du Chant des Serènes se sont fixés pour objectif de développer la culture en milieu rural. «C’est bien de vivre à la campagne, mais au niveau culturel, parfois, on ressent un manque,confirme Marjorie Pujol. On aimerait qu’il y ait plus d’événements.»

Festival 100% fait maison

À partir de ce constat, chacun a mis son talent au service du collectif. «Pour la plupart, nous travaillons dans le milieu artistique ou artisanal», précise Marjorie Pujol. Résultat, les membres de l’association ont mis sur pied un festival de musique classique 100% fait maison. Pour les Détours métaphoniques, dont la quatrième édition a lieu d’aujourd’hui à dimanche, les bénévoles s’occupent de tout, de la programmation aux décors, en passant par les costumes. Le champ de compétence des Serènes est grand, puisque même la cuisine est faite par des membres de l’association, avec notamment la préparation de la traditionnelle paella.

Travail visuel autour de la musique

Par ailleurs, l’association revendique une autre particularité, au niveau de la programmation artistique du festival. «Autour de la musique classique, nous proposons des spectacles originaux, avec un côté visuel, théâtral», précise Jérémy Peret. Histoire que les non mélomanes succombent eux aussi au chant Serènes.