Mathilde Laval, passionnée par la déco, sous toutes ses coutures

DéMenciel. Avec un «c» pour que l’horizon soit dégagé et être plus près des étoiles, et un «M» majuscule. Elle y tient. De toute façon, au travail ou dans la vie de tous les jours, Mathilde Laval a le sens du détail. Même quand il s’agit d’écrire sans faute le nom de la société qu’elle a créée au printemps. Dont le siège est pour l’instant à Lyon mais qui devrait prendre ses quartiers très rapidement à Rodez. Une ville où cette jeune femme a vu le jour le 3 août 1992, d’un papa cuisinier aveyronnais et d’une maman couturière charentaise. Alors qu’elle a toujours rêvé «de stylisme et d’architecture», elle a donc décidé de voler de ses propres ailes et de se jeter à l’eau en février dernier. L’année de ses 23 bougies.

La valeur n’attend pas... Sur un grand linéaire qui court de Toulouse à Lyon en passant par l’Aveyron, et tout particulièrement la région de Rodez, elle s’adresse autant aux professionnels qu’aux particuliers, en proposant ainsi des conseils en matière de décoration intérieure et/ou extérieure mais aussi des aménagements de salles d’attente, de bureaux... En s’appuyant sur des réalisations en 3D, des croquis. Elle peut également se pencher sur l’événementiel «en servant clés en mains» mariages, anniversaires, baptêmes..., ainsi que des séminaires d’entreprises. «Mon ambition est d’aider les gens à réaliser des projets qui leur correspondent, à satisfaire leurs envies et leurs attentes», détaille l’intéressée.

Avec un bac ST2A (arts appliqués) en poche, décroché au lycée François-d’Estaing à Rodez, Mathilde Laval s’est dirigée vers un diplôme des métiers d’art à Moulins. Elle a opté pour le décor architectural, option arts du verre et du cristal (taille, soufflage, gravure) avec, en particulier, un stage ruthénois à Ver’art à la fin de sa première année. Récompensée par une médaille d’or aux Olympiades des métiers en 2012, elle a décidé de créer sa propre entreprise «pour ne pas faire la même chose tout le temps». «Ça ne me correspondait pas», assure-t-elle.